Après avoir visité les notions de coopération, de collaboration et de coordination, nous avons vu comment des unités de production pouvaient être animées par une approche d’amélioration continue, efficiente et humaine. Le changement de paradigme qu’offrirait une économie distributive permettrait une dynamique totalement renouvelée entre les membres de la société : Plus de peur du lendemain, plus de sentiment d’insécurité financière, plus de concurrence pour percevoir des revenus. Le regard envers les personnes que l’on croiserait dans nos vies serait bien plus facilement emprunt de compassion, d’écoute et de partage.

La question de la transition a été récurrente dans les réflexions menées par les partisans de l’économie distributive, dissociant le travail du revenu, remettant la monnaie à sa place d’outil de consommation, favorisant les prises de décisions dans l’intérêt général. Pour mettre en place cette "économie sociale et solidaire intégrale", une piste pourrait être de monter un projet de coopérative de travailleurs. Là encore, la question de l’étincelle de démarrage se pose, mais à échelle bien moindre et semble bien plus accessible. Une activité lucrative, probablement dans des services nécessitant moins d’investissements, pourrait permettre de lancer le projet et le financer. L’aide de nos aînés expérimentés et militants pourrait être précieuse notamment pour surmonter tous les aspects administratifs.

Ce projet portera les valeurs que défend la Grande Relève depuis des décennies. J’espère pouvoir, dans un avenir pas trop lointain témoigner de sa naissance, et je propose aujourd’hui un manifeste fondateur.

Le manifeste