... et biodiversité en péril ...
par
Mise en ligne : 17 mai 2006
Lors du “Sommet de la Terre”, en 1992 à Rio de Janeiro, la convention sur les changements climatiques était accompagnée d’un traité mondial juridiquement contraignant, une convention sur la biodiversité biologique qui fixait trois objectifs principaux : la conservation de la diversité biologique, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et le partage juste et équitable des avantages qui découlent de l’utilisation des ressources génétiques à des fins commerciales et autres.
Dix ans plus tard, au Sommet mondial pour le développement durable qui se tenait à Johannesburg, les chefs d’État et de gouvernement ont réapprouvé les objectifs de cette convention : « assurer d’ici à 2010 une forte réduction du rythme actuel d’appauvrissement de la diversité biologique aux niveaux mondial, régional et local, afin de contribuer à l’atténuation de la pauvreté et de favoriser toutes les formes de vie sur la planète ».
Mais du 20 au 31 mars, la deuxième édition des perspectives mondiales de la diversité biologique, qui se tenait au Brésil, a dû constater que « des efforts additionnels sans précédent devront être faits pour atteindre l’objectif ».
En effet des chiffres alarmants y ont été exposés, montrant par exemple que notre consommation irrationnelle augmente tellement “l’empreinte écologique” de l’humanité que la demande mondiale de ressources dépasse déjà de quelque 20% la capacité biologique de la Terre à les renouveler. L’Homme a aujourd’hui un tel impact sur la planète qu’il ne s’agit plus d’intégrer nos activités à l’environnement mais de réintégrer la Nature dans nos activités. Et pourtant, les conclusions de ces journées se veulent optimistes : elles misent sur une mobilisation forte, espérant que la société civile va prendre conscience des enjeux et encourager sérieusement les politiques à agir dans le bon sens. Pour maintenir l’intérêt envers la biodiversité, les arguments retenus analysent les écosystèmes à travers les biens et les services qu’ils fournissent.
Mais il va falloir beaucoup de volonté pour que les générations futures puissent hériter d’une planète bleue verdoyante.