B. BLAVETTE
Articles de cet auteur
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Publication : février 2013
Mise en ligne : 4 mai 2013
Dans le texte ci-dessous, Bernard Blavette évoque la personnalité de John Ruskin (1819–1900), esprit original et totalement à contre-courant de son temps, dont les préoccupations éthiques, économiques, voire même écologiques, sont encore largement les nôtres, surtout dans le contexte de “Grand bond en arrière” [1] vers le XIXème siècle, que tente de nous imposer le capitalisme…
John Ruskin, un dissident à l’époque victorienne
Bernard Blavette nous présente une voix bien oubliée de la lutte sociale du XIXème siècle : John Ruskin
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Publication : décembre 2012
Mise en ligne : 19 mars 2013
Le dernier film du cinéaste Costa-Gavras, Le Capital, sort en ce moment sur les écrans.
Une plongée dans les bas-fonds du capitalisme financier :
Une chute aux abysses
Bernard Blavette, a vu le dernier film de Costa-Gavras, Le Capital, comme une plongée dans les bas-fonds du capitalisme financier.
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Publication : octobre 2012
Mise en ligne : 6 janvier 2013
Le texte ci-dessous relate l’épopée des “wobblies”, surnom donné aux membres du syndicat Industrial Workers of the World (IWW) dans les États-Unis du début du siècle dernier. C’est un récit de fureur et de violence, mais aussi et surtout, une immense leçon de courage, de solidarité et de dignité.
Car jamais une organisation de travailleurs ne fut réprimée avec autant de férocité par la puissance conjuguée du patronat et de l’État américain.
C’est que l’IWW fut l’un des très rares syndicats à mettre en péril l’existence même du capitalisme…
L’essentiel de ce texte repose sur le beau livre “Wobblies et Hobos”, de l’historien américain Joyce Kornbluh, les citations en sont extraites.
Ne vous résignez jamais !
Bernard Blavette évoque “l’immense leçon de courage, de solidarité et de dignité” qu’a manifestée, au début du siècle dernier, un petit syndicat américain, dit “des wobblies”, odieusement réprimé avec une rare violence.
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Publication : juin 2012
Mise en ligne : 25 juillet 2012
Bernard Blavette trouve extêmement positif le débat que son article a suscité au sein de notre rédaction et parmi nos lecteurs. Car, commente-t-il, nous traitons ici d’une question occultée par l’ensemble des médias, des associations, des syndicats. Il précise :
Quelle stratégie et quels moyens adopter pour sortir du capitalisme ? Rien de moins ! La multiplication des expériences alternatives (AMAP, monnaies parallèles, initiatives de transition…) associées aux divers désordres auxquels nous assistons aujourd’hui permettent-elles d’espérer un renversement rapide des valeurs et pratiques du capitalisme ? Faudra-t-il attendre une décomposition plus prononcée du système dominant ? La transition pourra-t-elle s’effectuer sans trop de domages ? Comment établir, face au capitalisme mondialisé, un rapport de forces qui soit favorable au mouvement social, à l’ensemble des forces progressistes qui s’opposent au capitalisme ? Nous n’avons pas, bien sûr, la prétention d’apporter des réponses définitives, il s’agit plus modestement d’une esquisse, de l’ouverture d’un débat qui devra probablement se poursuivre sur plusieurs années.
Le texte ci-dessous vise donc à préciser et compléter certains points importants.
Nous nous concentrons ici sur la crise écologique en cours, sur ce “mur” vers lequel nous nous précipitons à la vitesse d’un TGV. C’est que notre système économique est une création humaine parfaitement contingente qui peut donc être modifié à tout moment. Demain nous pouvons décider de fermer la Bourse, de museler les marchés, d’interdire les paradis fiscaux. Une simple volonté politique suffit. C’est pourquoi une crise économique peut engendrer de grandes souffrances mais ne met pas en danger notre espèce car rien n’est ici irréversible. Il n’en est pas de même des graves perturbations que nous infligeons à notre biosphère. La perte de la biodiversité, les pollutions généralisées, l’épuisement des matières premières, le réchauffement climatique sont des dommages difficiles, voire impossibles à réparer ou à compenser, et rendent ainsi problématique la poursuite d’une vie humaine sur notre planète. La question écologique est donc cruciale et c’est sur elle que nous devons nous concentrer, sans toutefois méconnaître sa liaison avec le monde de l’économie et la question sociale.
Heuristique de la peur
Bernard Blavette trouve dans l’Histoire, et dans d’autres civilisations, des voies à suivre pour vaincre, malgré la peur du chaos.
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Publication : mai 2012
Mise en ligne : 26 juin 2012
Quand on regarde la réalité en face, il est clair que le capitalisme néo-libéral nous entraîne à la catastrophe : des crises multiples et interconnectées se déchaînent, tandis que le cours de l’histoire s’accélère et nous entraîne irrésistiblement, comme un fleuve dont les eaux se précipitent vers une insondable cataracte. N’est-il pas trop tard pour s’extraire de ce courant fatal ? Une transformation sociale radicale, à la hauteur des périls qui nous menacent est-elle encore possible ?
C’est le thème du propos ci-dessous. son auteur, Bernard Blavette, précise que ce texte se conjugue modestement au conditionnel car il repose sur des hypothèses formulées à partir des données présentement disponibles, alors que l’histoire peut nous réserver bien des surprises. Et il souligne que son article doit beaucoup aux travaux du philosophe et historien de la psychologie Bertrand Méheust [1]
La révolution est-elle encore possible ?
Bernard Blavette pose cette question, compte tenu de la totale dépendance matérielle de l’homme du XXIè siècle.
Un seul espoir demeure : se transformer en semeurs d’idées et de projets.