Mise en ligne : 14 février 2007
L’actualité, en France, est apparemment dominée par la perspective des élections. Tout candidat dispose aujourd’hui d’un enseignement sur l’art et la manière de plaire aux électeurs, qui lui est dispensé par des maîtres. Et ce, depuis l’Antiquité : la preuve, Paul Vincent a retrouvé les recommandations que dispensait déjà, à Cicéron, un siècle avant Jésus-Christ, son frère Quintus.
Il en a extrait ceci :
Essai sur la candidature
Paul Vincent a retrouvé les conseils prodigués dans l’Antiquité à Cicéron : tout dans l’apparence…
Mise en ligne : 14 février 2007
Ces conseils se résument donc par : tout dans l’apparence. Et aujourd’hui encore, on peut constater que c’est le discours qui fait gagner, il suffit de relire les beaux accents qu’avait su trouver le vainqueur des Présidentielles de 1995. Paul Vincent a sélectionné quelques belles phrases dans La France pour tous que Jacques Chirac avait publié en 1994, aux éditons Nil : douze ans après, ce “programme” pourrait encore servir …
Pour une belle aventure commune…
… conseils que Jacques Chirac avait suivis avec succès en 1995 :
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Mise en ligne : 14 février 2007
Mais l’électeur, qui doit choisir parmi des candidats ainsi passés maitres dans l’art de le séduire, comment est-il, lui, placé en situation pour pouvoir juger leurs engagements ?
C’est à cette question que veut répondre Roland Poquet :
Penser, dépenser, dé - penser
Pour faire son choix, l’électeur est beaucoup moins averti, et Roland Poquet observe même qu’il est bien conditionné pour ne plus réfléchir ni juger.
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Mise en ligne : 14 février 2007
Ainsi préparé à ne pas penser, l’esprit de l’électeur est donc “disponible” pour béer d’admiration devant ce qui est proposé comme “programme économique”. Jean-Pierre Mon préfère regarder de plus près celui que présente, dans un impressionnant tintamarre, le candidat de … l’U.M(édef).P. :
Nous enrichir, disent-ils...
Jean-Pierre mon préfère regarder de près ce qui est présenté avec beaucoup de tintamarre par le ministre-candidat de l’U M(edef) P, et comparer avec les faits.
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Mise en ligne : 14 février 2007
Nous sommes en démocratie, nous dit-on, parce que nous avons l’occasion, une fois de temps en temps, une fois tous les cinq ans pour la Présidence de la République, d’élire des “représentants”, chargés de décider ensuite pour nous, en notre nom. Mais si ces représentants n’ont pas le pouvoir de prendre les grandes décisions économiques, de choisir les investissements qui déterminent l’avenir, ce n’est plus ni le peuple (démo) ni ses représentants qui décident.
Marie-Louise Duboin a cherché où est passé le vrai pouvoir. Ses réflexions sont réunies dans un livre qu’elle présentera lors de deux conférences-débats :
La démocratie ou ce “Marché” ?
Marie-Louise Duboin s’interroge sur le pouvoir qui reste aux “élus du peuple” quand le vrai pouvoir de décision a été abandonné aux marchés financiers.
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Mise en ligne : 15 février 2007
Un dessin publié par le quotidien Le Monde faisait remarquer, avec beaucoup d’esprit, que le meilleur hommage que les autorités françaises pouvaient rendre à l’Abbé Pierre aurait dù être de réaliser ce qu’il demandait. Elles ont préféré une grand’messe à Notre Dame et une loi sur le logement “opposable”. Et puis ??
Un droit de plus… et puis ??
Gérard Henri Brissé constate que toutes les lois annoncées, et toujours à grand fracas, n’ont pas répondu aux appels réitérés par l’Abbé Pierre. Il exprime quand même aux candidats ce qu’il voudrait les voir faire.
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Mise en ligne : 28 février 2007
A la suite de l’article intitulé Faire marcher une entreprise en économie non capitaliste, paru dans GR 1070, où il était question d’une possible justification d’un supplément personnel de revenu dans un contrat civique, François Chatel s’appuie sur le fait que Jacques Duboin a toujours été partisan de la distribution égalitaire des revenus pour soutenir ci-dessous cette égalité. Elle lui paraît le mode de partage le plus judicieux, et ses arguments s’appuient sur une conception de la société humaine beaucoup plus évoluée qu’elle ne l’est actuellement. Il souhaite amener ainsi nos lecteurs à réfléchir à cette perspective et à en débattre :
Plaidoyer pour une société évoluée
Pour François Châtel, l’égalité des revenus est le signe de la maturité d’une société, et il explique pourquoi.