Jean-Pierre Mon signale deux auteurs dont les publications récentes prouvent que la réflexion sur ce qui doit remplacer le capitalisme est de moins en moins le fait d’affreux “gauchiste irréalistes”.

Marie-Louise Duboin s’appuie sur les déclarations du Premier Ministre et du ministre de l’économie pour constater qu’aucun changement de politique économique n’est à attendre du gouvernement.

Sophie Maloberti exprime ses doutes à propos du “grand” débat, tel qu’il est organisé par l’Élysée, mais observe que si les citoyens n’en obtiennent pas ce que certains en attendaient, il leur aura permis de se rencontrer et de prendre goût à l’engagement politique.

Dédé témoigne, dans le domaine que son expérience professionnelle lui a permis de connaître, des conséquences désastreuses de la politique menée depuis la révolution néolibérale.

François Chatel aborde le troisième exemple d’expériences d’organisations économiques libérées des impératifs capitalistes, celle du mouvement zapatiste, dans le sud du Mexique.

Michel Berger et Marie-Louise Duboin font appel à des souvenirs de la seconde guerre mondiale pour montrer à quoi mène l’antisémitisme qui semble revenir d’actualité.