Le Monopoly
par
Publication : janvier 1989
Mise en ligne : 19 mai 2009
Le Monopoly est un passetemps qui, depuis sa création
aux Etats-Unis, a gagné le monde entier, y compris certains pays
de l’est. Ses règles sont, en gros, les mêmes que celles
d’un autre jeu auquel nous allons nous intéresser celui qui se
déroule autour des entreprises, de la bourse et des banques.
Il y a envers l’argent une attirance immémoriale en raison de
sa rareté pour le plus grand nombre, de son abondance ou de sa
surabondance pour quelques-uns. Contrairement aux siècles passés,
la production automatisée ne distribue plus le pouvoir d’achat
global nécessaire à son écoulement. Le régime
capitaliste se meurt. La société est en mutation. Les
temps sont donc durs ; les pauvres et les modestes comptent sur des gains
inattendus et fabuleux pour changer de catégorie et de vie. D’où
la prolifération des jeux. Ils envahissent tous les médias :
presse, radio, télévision et tous les loisirs cinéma,
théâtres, sport, etc... Les bulletins d’informations rapides
sont consacrés presque exclusivement à la bourse, au cours
du dollar, aux résultats des courses hippiques et aux jeux radiophoniques.
En dehors de cela, il ne se passe rien dans le monde ! Hélas,
comme l’on peut s’y attendre, au bout de tout, il y a beaucoup d’appelés
mais peu d’élus et certains, les initiés, sont quasiment
sûrs de gagner ; tandis que les autres, les profanes, sont quasiment
sûrs de perdre. Les dés sont pipés.
La partie de Monopoly cesse à une heure donnée, le gagnant
est le plus riche à ce moment-là ; étant entendu
que tous les joueurs avaient reçu, au départ, les mêmes
moyens. Bien que, comme dans la vie, le jeu comprenne aussi un banquier
qui tient le rôle dominant. La bourse, elle, même si elle
s’interrompt parfois, au moins dans chaque pays, ne s’arrête jamais,
et surtout les joueurs ont des moyens très inégaux au
départ.
Les grands capitalistes influents ne cessent d’être sur la brèche.
« ...Quand on a une affaire comme Paribas ou le Suez, on ne fait
que cela, matin, midi et soir et même la nuit... » Selon
le principe énoncé par le banquier Jean-Marc Vernes très
lié au RPR, d’après Stéphane Denis dans son livre
« Le Roman de l’Argent » (1).
Le Monopoly des assurances et des banques
Il s’agit là d’une relation étroite entre sociétés dont la raison d’être est presque uniquement financière. « A l’inverse de ce qui se passe dans les pays anglo-saxons,parce que la France est un pays qui n’a pas de vrai marché financier, les banques ont naturellement été amenées à trouver des capitaux importants stables et garantis dans les compagnies d’assurance... » écrit Stéphane Denis. Les Français traditionnellement méfiants et de souche boutiquière ou paysanne ne placent guère leurs disponibilités dans les valeurs mobilières, mais, quand ils en ont, plutôt dans la pierre. Les banques d’affaires manquent donc de fonds. Par contre nos compatriotes, ennemis du risque, s’assurent beaucoup. D’où les rapports qui se sont instaurés, à leur insu, entre les deux institutions. « ...Les groupes financiers privés entretiennent tous des assurances. Les liens entre le Suez et le GAN sont connus et passent par des voies complexes où l’intérêt personnel des hommes s’allie aux intérêts généraux des groupes. Les postes de directeurs financiers des compagnies d’assurances sont éminemment stratégiques. La masse des actionnaires et des assurés qui n’y voient que du feu ignorent, bien entendu, cet état de relations dont la logique est uniquement celle du profit financier. Il arrive cependant que telle ou telle opération attire l’attention des pouvoirs publics, encore que la direction des Assurances ; au ministère des finances, soit un Etat dans l’Etat, et entretienne soigneusement le mystère. Confiée longtemps à des hommes proches des dirigeants politiques -comme Michel Poniatowski.... ou Bertrand Balaresque... (elle)... se trouve, depuis 1896, au cour de la plus grande bataille financière des privatisations... » conclut S. Denis sur ce point. C.Q.F.D.
Le Monopoly des entreprises
Les entreprises ne sont que des prétextes à
spéculations financières entre les mains de ces grands
prédateurs. Leur intérêt primordial qui devrait
être la satisfaction des besoins de la consommation est relégué
bien loin dans leurs préoccupations. Le plus bel exemple de compagnie
devenue uniquement financière est celle de « Suez »
Après avoir manoeuvré pour ne pas verser l’impôt
sur les 34 milliards d’anciens francs reçus en 1958 en dédommagement
du canal, elle a basé son nouveau départ sur cette mise
initiale. Elle est restée une des premières en France
par son chiffre d’affaires bien qu’ayant perdu tout rapport avec sa
raison d’être principale d’origine. La bonne santé de la
production à la suite du krach boursier de 1987 est restée
un mystère pour les économistes orthodoxes. Il s’avère
qu’elle serait finalement due, tout simplement, à un fort accroissement
des prêts bancaires aux consommateurs qui a relancé les
achats des ménages. Les banques ont pris l’habitude de consentir
automatiquement à leurs clients un crédit renouvelable
de 12.000 à 60.000F. Ceux-ci sont donc à découvert
en permanence de 30 à 60% de ces sommes. 15% de la clientèle,
considérée comme capable de verser des intérêts
élevés serait dans ce cas (2). A quand des emprunts pour
faire face au paiement des agios, comme il est pratiqué par les
pays du tiers-monde en dette ? Et jusque quand cette fuite en avant durera-t-elle ?
Quoiqu’il en soit nos grands hommes d’affaires continuent à jouer
avec les entreprises et tout ce qu’elles contiennent : moyens de production
en hommes et en matériel, sans aucun souci humaniste. Spécialistes
des participations croisées, des OPA amicales ou inamicales et
bientôt des LBO (3), ils ont les yeux fixés sur les indicateurs
financiers des grands groupes en vue de les accaparer au moment favorable.
Durant les années 1981 à 1988, le patron des patrons n’est
évidemment pas Yvon Gattaz soupçonné de se satisfaire
des gouvernements socialistes, ni son successeur à la tête
du CNPF Périgot ; mais bien Ambroise Roux, Président de
I’AGREF, Association des Grandes Entreprises Françaises, qui
groupe, depuis 1976, les principales sociétés faisant
appel à l’épargne. Il la saborde en octobre 1982 et la
remplace aussitôt par l’AFEP, Association Française des
Entreprises Privées, afin de mieux mener la résistance
contre les tentatives socialistes. Il réussit d’ailleurs à
limiter les nationalisations jusqu’à la « libération »
de mars 1986. A. Roux avait fait rentrer habilement Robert Mitterrand,
frère du Président, dans le conseil d’administration de
la CGE en tant que Président d’une de ses filiales. Malgré
cela, et bien que R. Mitterrand lui ait fait part du désir du
Président qu’il reste à son poste de PDG, il démissionnera
« pour l’honneur » en octobre 1981. En dépit de la
privatisation de 1986, atteint par la limite d’âge, il ne reprendra
pas son poste, mais restera à la tête d’une quinzaine de
conseils d’administration. Et pourtant, ce n’était pas une situation
de moindre importance puisqu’il reconnaissait gagner, non pas 12 MF
par an comme l’avançait Pierre Mauroy, ni même 10 MF, mais
près de 8 MF, soit plus de 650.000F par mois ! Et encore, n’était-il
que le second salaire de France : Jean Delorme PDG de l’Air Liquide était
mieux payé que lui !
Ainsi, malgré les dires de M. Pebereau qui prend ses lecteurs
pour des naïfs, les « coups » se succèdent au
gré des événements. Les financiers se prennent
pour des constructeurs. Ils s’attribuent l’édification des moyens
de production. Dans une interview au journal « Le Monde »
du 22 novembre 1988, Pebereau de « Marceau Investissement »
qui attaque la « Société Générale »
se défend de le faire en liaison avec le gouver-nement socialiste
et il plaide « ...Voyez-vous des hommes ayant l’expérience
et le passé de François Dalle (l’Oréal) Gustave
Leven (Périer) ou Jean-Louis Descours (André) se prêter
à une opération politique ? lis sont des industriels qui
ont bâti leurs entreprises de leurs mains. Jamais aucun d’entre
eux n’a mélangé la politique et les affaires... ».
Ces gens doivent avoir les mains bien calleuses ! Le contrôle,
non seulement des grosses entreprises mais des groupes de grosses sociétés
« pesant » parfois près de 10 milliards de francs change,
entraînant des restructurations aveugles, des abandons d’usines,
des licenciements irréfléchis, des départs prématurés.
L’économie-casino avec son cortège de bruits de couloirs,
d’affolements injustifiés, de paniques provoquées, rend
impossible une gestion rationnelle des moyens de production.
Le Monopoly de la presse
Jean-Marc Vernes, autre personnage d’importance déjà
cité, commençait toujours ses conversations par cette
interrogation : « Quoi de neuf ? » Il savait que l’information
est la première des marchandises. Comment une démocratie,
même ploutocrate, pourrait-elle fonctionner sans l’information ?
Les grands hommes d’affaires, dont il est question ici, savent que le
pouvoir réside dans l’information.
Tout le monde se souvient de la bataille qui a opposé les groupes
Bouygues et Hachette pour le contrôle de TF1. Bataille gagnée
par Bouygues. Canal + reste tenu par André Rousselet plutôt
mitterrandiste.
Ne parlons plus de l’attribution de la 5 au groupe Hersant-Berlusconi,
ni du bouleversement qui a fait de M6 une chaîne généraliste.
Les positions continuent, là aussi, à évoluer.
Les grands managers capitalistes se sont de tout temps intéressés
à la presse. L’un de leurs grands soucis fut toujours de susciter
un concurrent au « Monde », journal admis comme référence
au centre gauche et même droit, mais d’esprit relativement indépendant.
De nombreuses tentatives eurent lieu depuis « Le Temps de Paris
» des années 50 lancé par la famille Michelin, jusqu’à
« J’informe » soutenu par A. Roux et F. Ceyrac. Elles ont
toutes échoué.
Alors ils se sont résolus à entrer dans les journaux et
hebdomadaires existants. La presse Hersant qui exerce un quasi monopole
dans certaines régions, comme Rhône Alpes, leur donne satisfaction.
Ils financent, en plus, le « Quotidien de Paris » (4) par
Jean Maxime Levêque du CCF, un autre « conjuré »,
et par
Jean-Louis Descours, Alain Chevalier ou Jean-Louis Giral (Fédération
des Travaux Publics) notamment au cours des années 1981-1982.
Afin de ne pas se fâcher avec ses patrons et de ne pas « cracher
dans la soupe », Stephane Denis précise bien : « ...sans
que les sommes atteignent jamais un montant en proportion avec le coût
du journal... et sans que cette collaboration financière prenne
... la forme d’une participation occulte ou publique au compte d’exploitation
du quotidien. » Mais convainc-t-il ?
Quant à l’hebdomadaire « l’Express » fondé par
J.J. ServanSchreiber et Françoise Giroud, puis repris par James
Goldsmith le capitaliste de presse anglo-saxon, il tombe du côté
d’Ambroise Roux, toujours lui, en 1987, lors de l’acquisition de la
Générale Occidentale par la CGE.
Enfin « Libération » de Serge July revenu de son
extrême gauche soixante-huitarde a lancé, en octobre 1987,
une augmentation de capital de 15 MF souscrite par André Descours
et Gustave Leven (Barristes) ainsi que Jérôme Seydoux et
Antoine Riboud (Mitterrandistes). Curieuse conjugaison ! mais qui explique
bien l’évolution du journal.
On le voit, l’indépendance de la presse, ambition des législateurs
de 1945 est devenue presque comme avant-guerre, au temps de la presse
pourrie, une proie facile pour le capital.
Le Monopoly de la politique
Le financement des partis, on le sait, est à
la base de bien des revirements, des hold-up inexpliqués et des
crimes mystérieux.
Depuis Horace Finaly, ami de Léon Blum, devenu Directeur général
de ce que l’on appelait, alors, la Banque de Paris et des Pays-Bas,
financier du Cartel des Gauches et du front populaires ; les socialistes
ont toujours trouvé, eux aussi, de l’argent. Actuellement, l’homme-clé
dans ce domaine est Jacques Attali chargé de toutes les affaires
financières délicates et qui en a été quelque
peu contaminé. Le Président est lié avec André
Rousselet et Jérôme Seydoux déjà cités,
mais aussi avec Guillain de Bénouville, François Dalle,
Gilbert Trigano, Antoine Riboud, les
Bettencourt, Félix Rohatyn et Patrice Pelat. Les rumeurs ont
impliqué des socialistes dans des affaires dont les principales
furent Luchaire et le Carrefour du Développement. Mais le Président
reste intouchable : « ...On ne me coincera pas sur l’argent. Que
l’on trouve autre chose. Mais ce sera dur : mes moeurs sont normales,
je ne me suis pas enrichi, mes collaborateurs non plus... » dit-il.
La carrière de Jean-Pierre Chevènement, d’après
l’auteur, aurait été en grande partie prise en charge
par l’UIMM (Union des Industries Métallurgiques et Minières,
successeur du Comité des Forges) ce qui éclaire son itinéraire
curieux depuis la gauche du parti jusqu’au Ministère de la Défense,
pourvoyeur de commandes très généreuses pour les
industries d’armement. Par contre, on ne parle pas de Mauroy, intouchable.
Les financiers sont très surréalistes : « Je sais
bien qu’un bilan français est un mensonge organisé, mais
j’ai découvert des réserves dont je n’imaginais même
pas l’existence... » déclare, sans rire, JeanMaxime Levêque,
PDG du Crédit Lyonnais lors de sa prise de fonction.
II en est de même des comptes de la nation. L’ex-banquier franco-suisse
Jean-Pierre François raconte que la décision de ne pas
sortir du SME (Système Monétaire Européen) fut
prise par François Mitterrand principalement au vu d’un rapport
de Renaud de la Genière, Gouverneur Général de
la Banque de France, repris par Delors, Fabius et Mauroy, selon lequel
il ne subsistait, au mieux, que quinze jours de réserve au Fonds
d’intervention de la Banque. Or, après enquête ultérieure,
il s’avéra qu’il restait 23 milliards de francs disponibles,
sans emprunter, ni modifier l’état des réserves. Le président
et Jacques Delors s’estimèrent trahis par le gouverneur manipulé
par les milieux d’argent, avec la complicité du Trésor.
Si cette histoire est vraie, il ne faut pas oublier qu’elle influença
grandement une décision d’où date le retournement spectaculaire
du PS vers la droite financière. Toutefois, l’on peut douter
que 23 milliards auraient changé la face des choses.
Le PC est soupçonné de rapports avec la Banque Commerciale
pour l’Europe du Nord dont les anti-communistes primaires ou secondaires
disent qu’elle servirait de relais aux fonds soviétiques. Mais
il est vrai que c’est le parti qui s’autofinance le mieux par les cotisations
de ses membres et les reversements de ses élus.
A droite, l’argent afflue de toutes parts. La campagne législative
de 1981 des candidats de la génération montante du RPR
et de l’UDF Barnier, Juppé, Noir, Séguin, Toubon, Alphandéry,
Millon, d’Aubert, Léotard, Longuet, Madelin, est financièrement
soutenue par les banquiers de l’AGREF. C’est un bon investissement pour
l’avenir « ...Mes poulains aiment bien le foin » déclarait
Marcel Dassault. Et quand on lui demandait : « Avez-vous donné
beaucoup à Giscard ? » Il répondait « Non je
l’ai gavé ». Le banquier Claude Bebear est le bailleur de
fonds de l’UDF de son parent Michel Pinton. Le budget annuel du RPR,
entre 1981 et 1986, est de 300 MF. Son trésorier est Robert Galley
qui gère le parti comme une entreprise. En 1988, Chirac nomme
à sa place le jeune députémaire de Chalon-sur-Saône,
Dominique Perben, invité récemment à la télévision
« pour se faire connaître sans y réussir ! » (5).
La « banquière » Gilberte Beaux de la Générale
Occidentale, soutient à fond Raymond Barre sans grand succès
jusqu’à présent, mais qui connaît l’avenir ?
Conclusions
La participation au jeu de Monopoly en vraie grandeur
est donc bien réservée à quelques femmes et hommes
de grande influence, autant managers que financiers. Elles et ils sont
à la tête des grands groupes et les politiciens sont obligés
de tenir le plus grand compte de leurs décisions. Là se
situe la césure entre les intérêts. Seuls ces grands
requins perdraient en cas de changement démocratique de l’économie.
Ne nous trompons pas d’adversaires, la bataille se joue non pas entre
communistes et socialistes, ni entre hommes et femmes, encore moins
entre distributistes et mondialistes. Elle oppose ces quelques personnages-là
et le reste des citoyens et citoyennes.
Cette lutte n’est pas perdue. La mode du libéralisme, éphémère
comme les autres modes, est en train de passer. Jean-Louis Bourlanges,
ancien membre du cabinet de Jacques Chirac, vient d’écrire un
livre « Droite année O » (6) où il cherche pourquoi
le RPR est en pleine déroute, passant de 44% des suffrages exprimés
pour Georges Pompidou le 1er juin 1969, à 19,9% pour Jacques
Chirac le 24 avril 1988, soit une chute beaucoup plus forte que celle
du PCF. Il pense que le libéralisme « poujadiste »,
le rejet de toute intervention même justifiée de l’Etat,
l’élitisme qui favorise les « gagneurs » au détriment
de tous les autres, ont été à l’origine de cette
déconfiture.
Au contraire, la commission sociale de l’épiscopat français
a diffusé, le lundi 17 octobre 1988, un document intitulé
« Créer et partager » qui s’adresse aux catholiques,
mais audelà « ...aux chefs d’entreprise, aux salariés,
aux syndicalistes, aux apporteurs de capitaux, aux responsables publics... »
(7)
Fruit de six années de réflexion, nous retiendrons seulement
de ce travail qu’il faudrait analyser en détail, que les évêques
français sont attachés à la gestion financière,
à condition qu’elle ne soit pas « l’objectif premier, plus
important que la production des biens et des services... ». Nous
aussi, mais nous pensons qu’il s’agit là d’un vice rédhibitoire
du régime capitaliste et c’est notamment pourquoi nous proposons
de le remplacer par une économie distributive.
(1) Editions Albin Michel 1988. Ouvrage d’où
sont tirés la plupart des renseignements contenus dans cet article.
(2) Voir « Les nouveaux mexicains » de Paul Fabra dans « Le
Monde » du 22 novembre 1988.
(3) Leveraged Buyout : rachat à crédit des entreprises
parleurs « managers ».
(4) Stéphane Denis, auteur du livre que nous commentons, est
lui-même éditorialiste au Quotidien de Paris. Il est donc
bien placé pour savoir d’où vient l’argent ...
(5) Emission « Questions à domicile » sur TF1 le
27 octobre 1988.
(6) Editions Flammarion 1988.
(7) Voir « Le Monde » du 18 octobre 1988.