Hitler, économiste distingué, fait école
par
Publication : décembre 1978
Mise en ligne : 9 septembre 2008
PERSONNE au monde, aujourd’hui, n’ignore que durant
le dernier conflit international, les Nazis ont entassé des millions
d’individus dans des Camps de la mort. Une fois exterminés, d’une
tacon ou d’une autre, ces malheureux servaient encore à l’économie
de guerre allemande. Leur pauvre cadavre était cuit et cette
graisse humaine servait à faire du savon et des corps gras car
la pénurie régnait.
Actuellement, on procède de même chez nos voisins britanniques
dont on connaît les difficultés économiques. Afin
que rien ne se perde et en vertu du principe que toute source de profit
doit, en système capitaliste, être exploitée, un
gynécologue londonien de Harley Street, vend les bébés
tués, dans sa clinique, avant naissance, à une usine de
produits chimiques. Après traitement cette matière première
de qualité juvénile est métamorphosée en
cosmétiques et... encore en savon. De luxe il est vrai.
Ces faits ont été constatés, sur place, de visu,
par Suzanne Kentish et Michel Lichfield, dont les témoignages
ont été consignés dans un ouvrage de 284 pages
« Babies for burning » qu’ils sont parvenus à faire
éditer hors d’Europe, aux Editions Paulines 3965 Est, Bvd Henri
Bourassa, Montréal H1H, 1L1 Québec. (Traduction française
sous le titre « Bébés au feu », prix 40 F
port inclus).
Nul doute que cet exemple, financièrement rentable et qu’aucune
instance morale, civile ou religieuse n’a trouvée déplaisante,
sera suivi et que nos élégantes pourront bientôt
se tartiner le minois, et le restant, à la graisse de bébé
avorté.