L’empreinte écologique

La planète n’est pas extensible... et nous n’en avons pas d’autre
par  P. VINCENT
Publication : juillet 2005
Mise en ligne : 17 janvier 2006

C’est sur internet, sur le site de Roger Luce que Paul Vincent a trouvé les éléments ci-dessous pour amorcer une piste de réflexion, un repère, si l’on veut estimer où nous en sommes par rapport à la consommation que la terre peut assurer. Il y joint d’autres adresses pour les internautes qui chercheraient plus d’informations.

Selon l’organisation non-gouvernementale World Wide Watch (WWW), le revenu ne peut être qu’inférieur ou au plus égal à celui qui permet une consommation globale (individuelle et collective) par personne qui soit supportable par la planète, d’un triple point de vue qui sont trois aspects différents d’une même réalité : le vivant, l’énergie et matières premières non renouvelables et les déchets et autres pollutions. Toute consommation globale supérieure est donc parasite parce qu’elle est insupportable moralement, socialement et écologiquement. D’où la notion fondamentale de l’empreinte écologique par laquelle le WWW mesure l’utilisation humaine des ressources naturelles renouvelables. celle-ci, en effet est fonction 1) de la consommation évaluée par personne 2) de la population à un moment donné et 3) des techniques utilisées. Elle ne prend pas en compte la plupart des déchets, ni le non-renouvelable.

Vivre simplement pour que simplement les autres puissent vivre.
Gandhi.

Les revenus devraient ainsi ne pouvoir augmenter qu’en fonction d’innovations biologiques, culturales et industrielles soutenables ou, éventuellement, qui feraient baisser l’empreinte écologique. Ainsi le revenu défini par le WWW n’a plus rien à voir avec les “gains de productivité”, ni avec la “valeur ajoutée”...

L’évaluation de notre empreinte écologique personnelle différe selon les logiciels utilisés. Mais pour l’évaluer, on peut utiliser les sites www.agir21.org, www.reseauressourceries.org, ou www.wwf.fr, en français et les sites en anglais www.earthday.net, www.myfootprint.org et www.rprogress.org. On y trouvera des évaluations se rapportant aux terres cultivées, pour notre nourriture et celle de nos animaux (dont élevage intensif...), les fibres (ex. coton) et le caoutchouc (hévéas), les pâturages pour l’élevage extensif (cuir, viande, laine, lait), les forêts pour le bois et les fibres de cellulose(papier), les zones de pêche (plates formes continentales : 95% de la capture de poissons marins), la forêt nécessaire pour fixer l’excédent de carbone provenant de la combustion des énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz ) non absorbé par les océans. Les polluants bio-dégradables, et les polluants stables, non dégradables par la nature (plutonium, polychlorés biphényls, chloro-fluoro-carbures...) ne sont pas pris en compte. D’autre part sont évaluées les surfaces correspondantes qu’offre la nature (biocapacité), mais sont exclus « les processus qui endommagent la biosphère de façon irréversible » (désertification, destruction des forêts primaires et de la biodiversité...). Ne sont pas prises en compte les ressources naturelles non vivantes, non renouvelables (pétrole, charbon, gaz, et les différents minerais).

On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés.
Albert Einstein.

L’étude internationale pluridisciplinaire publiée par WWF-France, conclut, dans son rapport “Planère vivante” publié en 2002, que si le monde entier actuel vivait comme la France, il faudrait en plus deux planètes identiques à la Terre, et si c’était comme les États-Unis, il en faudrait 5 !

Doù la conclusion de Roger Luce, au 5 juin 2005 : « Il est urgent de changer nos modes de pensée. Et de construire une bio-économie, une économie qui prendrait enfin en compte, à la base, les conditions biologiques et physiques de l’activité humaine. »


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