Retour sur le futur


par  F. CHATEL
Publication : janvier 2018
Mise en ligne : 9 avril 2018

L’importance de l’œuvre de Jacques Duboin me semble nécessiter une relecture périodique afin de renouer avec sa démarche. Cette démarche, qui l’a mené à développer toute l’originalité et la force révolutionnaire de l’économie distributive, reste d’actualité car les conditions politico-économiques actuelles ont une grande similitude avec celles du deuxième quart du 20ème siècle. Il convient donc de se remémorer certains de ses écrits pour suivre de nouveau le cheminement intellectuel de sa pensée, de ses analyses et la conclusion à laquelle l’a conduit l’évolution des conditions économiques, des progrès scientifiques et techniques.

Son orientation politique fut assurément socialiste. Mais il était adepte d’un véritable socialisme, pas de celui qui a subi un véritable discrédit en raison de l’adoption, par certains, de politiques néolibérales. Et il resta lucide, exerçant sa critique sur toutes les théories.

(Dans ce qui suit, en employant le mot « socialiste » je désigne un mouvement à volonté anticapitaliste)

 Étude des idées socialistes

D’avant le néolithique, en cheminant (voir le chapitre 3 de Demain ou le socialisme de l’abondance) par l’Inde, l’Égypte et la Crête anciennes, Sparte avec son législateur Lycurgue, la Rome antique, les épîtres des apôtres, les monastères du mont Athos, la communauté des frères Moraves, disciples de Jean Hus, les Quakers de Pennsylvanie, la pensée de Duboin chemina partout où le socialisme a germé. S’il avait étudié, avec attention et en reconnaissant leur juste valeur, les travaux et les théories de Marx et Engels, il bénéficia de l’évolution des connaissances acquises au 20ème siècle dans le domaine de l’économie politique et des nouvelles conditions de production.

Naviguant des utopies de Cabet, Campanella et Thomas More, aux écrits de Robert Wallace, de Paine et de Thomas Spence, d’Ogilvie, Henry George et William Godwin, il poursuit ses investigations en plusieuts étapes : les travaux sur l’antagonisme entre capital et travail du docteur Charles Hall, sur l’importance des travailleurs et la critique acerbe du libéralisme, sur les conditions de la paix entre les peuples de Saint Simon et de ses “apôtres” Duveyrier, Auguste Thierry, Auguste Comte, qui parlent les premiers de « l’exploitation de l’homme par l’homme ». Puis il parcourt les écrits contestés et contrastés de Charles Fourier, défenseur de l’association, critique du libéralisme mais régisseur du capitalisme, ceux de Robert Owen et de ses disciples, John Gray et William Thompson, fervents partisans de l’éducation des peuples et de la coopération pour améliorer les conditions sociales, ceux du contradictoire Joseph Proudhon, connu par son célèbre « la propriété, c’est le vol  ! » et farouche opposant à l’État, partisan de l’égalité économique et du crédit gratuit, sans oublier ceux de Chesterton, Babeuf, Polanyi, Sismondi, Bellamy, Bertrand Russel, Louis Blanc, Auguste Blanqui, Victor Considérant, Constantin Pecqueur, Lucien Deslinières, pour parvenir aux travaux de F. Engels, Labriola et surtout ceux de Karl Marx et Lénine, à propos desquels, en critique lucide­, il émet des commentaires. Ses sources d’inspirations sont donc très diverses.

Ses investigations, si elles accordent du crédit à l’ensemble de l’œuvre de Marx, vont surtout s’appliquer à réaliser une synthèse de l’ensemble des écrits socialistes. Le fait de prendre en considération les théories de tel ou tel penseur et de s’inspirer de ses réflexions, ne signifie nullement l’existence d’une filiation totale, au point de se retrouver catalogué comme disciple.

Le souci de vouloir canaliser la pensée de Jacques Duboin dans le seul sillage du marxisme a donc de quoi surprendre.

Marx lui-même ne s’est-il pas inspiré principalement des écrits de Ricardo, Hegel et Feuerbach, de ceux de Sismondi et Lassalle, sans oublier Gray, Babeuf, Proudhon, Comte, Owen, Bauer, etc… et de ses échanges avec Engels  ? Chacun réalise la synthèse des pensées de ses inspirateurs en fonction de son propre vécu et de son éducation.

Chacun est un « nous ».

 L’échange, c’est pour la rareté

Sa conclusion vis-à-vis de l’ensemble des penseurs socialistes fut la suivante : en raison d’un régime de rareté permanent, ils sont tous restés fidèles à l’échange, « et si certains d’entre eux sont allés jusqu’à la socialisation des moyens de production, ce n’était pas davantage pour en terminer avec l’échange, mais parce qu’ils espéraient que la collectivité bénéficierait de cette plus-value dont Marx avait établi la nature et mesuré l’importance… les mouvements sociaux ont tous pour objet principal de lutter soit contre le profit, soit contre la rente, …ce qui, en fait, revient à prendre la défense des salariés et des consommateurs en raison des spoliations dont ils sont victimes dès qu’ils effectuent les échanges indispensables à leur existence. C’est particulièrement exact en ce qui concerne les coopératives, le syndicalisme et le fédéralisme… N’est-ce pas perfectionner l’échange, en le rendant plus équitable, sans sortir du cadre du régime capitaliste  ? … Au moment où le progrès technique fait disparaître les consommateurs solvables, il semble vain de limiter les réformes à l’amélioration de ceux qui le sont encore… Ainsi, les derniers clients seront obligés de prendre en charge le nombre toujours croissant de ceux qui n’ont plus de pouvoir d’achat » [1]. Pour Jacques Duboin, le socialisme n’a en fait consisté qu’à chercher à « répartir le poids du travail et des richesses produites. Tant que la rareté des choses utiles n’a pas été vaincue, le socialisme n’a tendu qu’à réaliser l’équité dans les échanges : il n’a pu être que le socialisme de la rareté ». En réalité, les socialistes, depuis toujours, ne cherchent qu’à corriger les méfaits du libéralisme économique en tentant de faire intervenir la loi. Comment, il est vrai, se concentrer sur une autre stratégie quand l’exagération de certains profits provoque l’indignation et quand les écarts de conditions deviennent scandaleux ? Dans une société où les inégalités sont une institution, c’est par la loi que l’opprimé espère améliorer sa condition. Mais la loi n’est qu’un aménagement d’un système dont la structure générale demeure intacte. Beaucoup, fidèles à Karl Marx, préconisent comme lui la socialisation des moyens de production. C’est une solution envisageable dans toute société socialiste, mais surtout pas en y maintenant les échanges. Ce socialisme d’État, dont Marx est partisan, fonctionne aussi bien qu’un libéralisme économique en période de rareté, mais périclite de la même façon dès que l’abondance est atteinte.

Le postulat de Marx sur l’avènement prochain de la dictature du prolétariat par la lutte des classes s’engage aujourd’hui dans une voie sans issue, puisque ce régime des échanges, de par le progrès technique, aboutit à l’explosion du chômage et à la réduction des pouvoirs d’achat. Dans les deux cas d’économie propre à la rareté, « les produits se distribuent par le canal de l’échange, avec une formule de répartition qui est à chacun selon ses œuvres en régime capitaliste, et à chacun selon sa fonction dans le socialisme d’État » [1].

 Ce n’est pas à la “lutte finale” qu’aspire Jacques Duboin

Les acquis sociaux obtenus entre 1930 et 1970 ont tendance aujourd’hui à aveugler les partisans de la lutte des classes  : ils semblent en conséquence persuadés qu’une continuité est possible. Or, au cours de cette période, les conditions politico-économiques n’étaient pas du tout les mêmes qu’aujourd’hui. Les victoires de la gauche communiste pendant les Trente Glorieuses ont bénéficié d’un contexte particulier de croissance en raison de la rareté née de la guerre. Pendant cette période, et Jacques Généreux [2] l’explique bien, le pouvoir de pression des actionnaires s’est trouvé singulièrement affaibli. Le chantage au licenciement pour soumettre les salariés ne fonctionnait pas car l’économie était presque toujours au plein emploi. Le chantage à la délocalisation du capital et le déplacement des capitaux étaient limités par la réglementation financière et par la fermeture des frontières avec les pays communistes. Enfin, les taux d’imposition très élevés sur les plus hauts revenus et les plus-values amputaient le profit net des capitalistes. Les actionnaires devaient dès lors se contenter d’un taux de rendement net (après impôt) relativement faible, comparé aux standards demandés aujourd’hui. Ils se consolaient en considérant qu’un partage des fruits de la croissance avec les ouvriers avait au moins le mérite de les protéger du grand péril communiste. Et puis les taux de croissance exceptionnels de l’époque tempéraient aussi la tentation de contester le compromis social installé après-guerre : la prospérité des entreprises assurait tout de même un rendement du capital considéré alors comme honorable… 

Ce régime de croissance forte (favorable aux compromis sociaux) et de progrès partagé était par ailleurs soutenu par la stabilité financière internationale et par l’exploitation intensive d’une énergie pétrolière à bas prix dans des sociétés inconscientes de l’enjeu écologique, une compétition d’ailleurs limitée à seulement une vingtaine de pays riches.

Marx parle d’une transition plus ou moins longue jusqu’à l’avènement du socialisme, une période de lutte des classes devant aboutir à la dictature du prolétariat. Or dans un système basé sur l’échange, il est vain d’espérer aboutir à cet objectif. Nous en sommes témoins aujourd’hui. Les règles sont aux mains des capitalistes qui n’hésitent pas à modifier à leur avantage les lois de la protection des travailleurs, à s’orienter vers des investissements financiers et non industriels, à délocaliser les entreprises pour profiter des bas coûts salariaux, à créer des cartels et monopoles falsifiant la concurrence, à avoir recours aux licenciements, à la concurrence de travailleurs mal payés, à la robotisation et bientôt à la numérisation, et maintenant à individualiser les services par l’ubérisation. Le prolétariat tel que l’a connu Marx n’existe pratiquement plus. La lutte des classes n’est donc plus d’actualité. Cette lutte inégale vouée à l’échec ne peut conduire qu’à une dictature oligarchique à laquelle le capitalisme mène naturellement. Et Jacques Duboin d’ajouter à l’encontre des luttes socialistes : « Les revendications d’une classe en lutte contre une autre classe, comme par exemple les efforts accomplis par la classe ouvrière pour améliorer sa situation, ne relèvent pas plus du socialisme que les efforts de producteurs cherchant à accaparer un marché pour en avoir tout le profit » [1].

 Le socialisme d’État

Et même en admettant qu’une dictature du prolétariat s’installe sous la forme d’un socialisme d’État, forme transitoire annoncée par Marx, il est fort probable que les administrateurs formeront insidieusement une nouvelle classe dirigeante protégeant leur nouveau pouvoir sous des prétextes les plus divers. En réalité, l’État n’est que l’institution qui assoit le pouvoir d’une classe ou d’un parti sur l’ensemble de la société au nom de l’intérêt général, de la justice et de la protection de la classe lésée. « Les institutions centrales, c’est-à-dire l’ensemble du système commercial, industriel et financier, [y] sont, en droit et en principe, soustraites au contrôle démocratique » [3]. Tant qu’il n’est pas l’équivalent d’une administration exécutant les directives dictées par le peuple, il ne sera qu’une mystification de plus. Même un État socialiste, remplaçant l’État capitaliste, placera le peuple dans de nouveaux harnais.

Ne pouvant assurément pas sortir du système de l’échange, ce passage au communisme défini par Marx [4] apparaît donc bien difficile. Compte tenu de la longue période de transition qu’il envisageait, il n’a pas trop osé se prononcer sur les caractéristiques de la société communiste ou socialiste future. Il a parlé de la suppression de l’État, remplacé par une administration sous contrôle démocratique, d’un système production/consommation planifié et de l’abolition du salariat, mais sans en définir les détails. Il ne pouvait pas savoir au 19ème siècle que les moyens de productions allaient évoluer aussi rapidement au 20ème siècle.

 Clairvoyance de J. Duboin

En observateur lucide de son époque, Jacques Duboin est allé plus loin. Il a montré la voie à adopter car les conditions d’un changement radical y étaient déjà réunies. « Si le libéralisme économique a permis de construire cette mécanique gigantesque, elle ne peut cependant fonctionner qu’à une double condition, à savoir : primo que tous ceux qui vivent au sein d’une société humaine puissent effectuer des échanges et se procurer ainsi les ressources financières indispensables à leur existence ; secundo que les produits et les services ne soient offerts qu’en quantité limitée, afin de conserver une valeur qui ne peut exister sans un certain degré de rareté. Car, si les produits abondants ne s’échangent pas, c’est précisément parce qu’ils sont sans valeur » [1].

Le progrès technique, l’utilisation des machines automatisées, permettent une nette augmentation de la production avec bien moins de travail humain, donc en distribuant de moins en moins de salaires. Ils réduisent donc le pouvoir d’achat global au point de contribuer à la réduction et même à la disparition de la plus-value du producteur-vendeur, donc du profit capitaliste. C’est la “crise »”, disent-ils. C’est la fin du capitalisme disaient Jacques Duboin et La Grande Relève. Mais nous connaissons la dangerosité d’un prédateur à l’agonie.

Le progrès technique produit l’abondance qui s’avère l’ennemie n°1 du capitalisme. Cette abondance, objectif suprême de toute société humaine, raison sensée de tout progrès, doit-elle donc être combattue ? Au nom de quoi, de quel ordre supérieur, de quelle volonté extrahumaine, faudrait-il refuser l’eldorado  ? Jacques Duboin répond : « Le socialisme ne peut se réaliser que dans une société sans classe, ce qui implique que les échanges n’existent plus, et que production et distribution sont devenues des fonctions sociales » [1]. De nombreux socialistes, observe-t-il, restent fidèles à la manière de voir de leurs prédécesseurs qui vécurent au siècle dernier et dont les doctrines s’inspiraient des conditions générales de leur époque, c’est-à-dire de la rareté. Quand l’abondance est potentiellement atteinte, et alors que les capitalistes, se sentant menacés, font tout pour la museler, il faut passer à une autre société, celle que Duboin appelle le socialisme de l’abondance ou socialisme distributif géré par une économie distributive. Pour sortir du capitalisme, il expliquait qu’il s’agit de se débarrasser de l’échange pour adopter le partage. Ce qui caractérise toute son ingéniosité, c’est cette idée révolutionnaire de poser les bases d’un véritable socialisme tournant définitivement le dos au capitalisme et au socialisme de la rareté. Il a compris que désormais le travail humain dans la production ne sera plus suffisant pour être pris comme le référentiel qui mesure la valeur. L’ère de l’abondance est celle du travail bénévole, qui rend toute sa dignité à l’humain en tant qu’être social.

L’abolition du salariat est un des piliers de l’économie distributive. Versé en échange d’un travail, tout salaire, même aménagé d’une façon ou d’une autre, même enrobé dans certaines stratégies politiques [5], demeure une agression. Car le salaire représente sans conteste une aliénation de la liberté. Il n’est qu’un mode d’oppression imposé par celui qui détient le pouvoir (capitaliste, État, etc…), un moyen d’accaparement de la force de travail en échange du droit de vivre. Cette situation fait penser au harcèlement sexuel qui, en forçant la soumission à l’aide de diverses menaces, peut être considéré comme un viol. Le salariat, qui force le consentement au travail en utilisant un chantage, est donc aussi un viol.

En économie distributive, ce n’est plus seulement la production de marchandises ou de services, et surtout pas le gain d’un salaire pour vivre qui sont recherchés par le travail, c’est une réponse, parmi d’autres, aux besoins d’appartenance, de reconnaissance et de réalisation de soi au sein du groupe social. C’est le grand retour du système don/contre-don réciproque, modernisé, qui se réalise cette fois entre l’individu et la société. Ce qu’a proposé Jacques Duboin c’est cet équilibre judicieux entre le libéralisme et le collectivisme, donnant à l’individu toute son autonomie (liberté de participation à la vie sociale, liberté de consommation, liberté d’entreprendre,…) et à la société toute son importance pour le bien-être de chacun et de tous (collectivisation de la production, de la distribution, de l’éducation…).

Cette économie distributive est basée sur le service social, auquel la GR a consacré tant de réflexions en suivant les connaissances sociologiques actuelles, et sur une monnaie gagée sur la production dont elle assure la distribution. La validité de cette monnaie, qui ne circule pas, disparaît dès qu’elle est utilisée. Versé à échéance pour acheter produits et services disponibles suivant la production réalisée [6], un revenu universel est distribué selon la formule « à chacun suivant ses besoins », et Duboin pensait qu’il deviendrait vite égalitaire [7].

 Sachons dire NON

Au lieu de subir l’agonie prédatrice du capitalisme, qui ne fait qu’utiliser des thérapies désastreuses pour tenter de subsister, au lieu de rester obnubilé par des théories dites socialistes mais devenues caduques car conçues pour une autre société, celle de la rareté, au lieu de s’enferrer dans une transition qui porte le risque de voir s’instaurer un nouveau totalitarisme, il est grand temps pour la population d’aspiration socialiste d’adopter une stratégie appropriée à la situation présente, actuelle, celle que voyait venir Duboin en lançant l’idée d’économie distributive. Le capitalisme s’étend aujourd’hui sur la quasi-totalité du globe. S’y opposer revient à déclencher un mouvement révolutionnaire à effet mondial. Il faut donc dire “non“. Un “non“ général et déterminé. La résistance au capitalisme ne consiste pas à chercher des aménagements politiques ou écologiques, mais à le refuser, à dire non, un non global, universel et simultané. Les capitalistes s’entendent bien pour appliquer une stratégie commune de domination néolibérale, pourquoi les nombreux opposants ne parviennent-ils pas se mettre d’accord sur un refus commun  ? Gandhi a bien réussi sans violence, mais avec détermination, à dire non à l’envahisseur anglais et à le chasser.


[1Jacques Duboin, Demain ou le socialisme de l’abondance, chapitre 3.

[2Jacques Généreux, La déconnomie, éd. Seuil.

[3Noam Chomsky, « Quel rôle pour l’État ? », éd. écosociété.

[4Karl Marx, critique du programme de Gotha.

[5Bernard Friot, Le salariat, c’est la classe révolutionnaire en train de se construire, entretien avec Cécile Rousseau, L’Humanité, 14 août 2013.

[6Marie-Louise Duboin, « Le revenu universel ? Oui, on peut  ! », GR1184 (numéro spécial de mars 2017).

[7Jacques Duboin, Les yeux ouverts, pages 125-126.


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