Monnaies numériques de banques centrales
Les banques centrales de plusieurs pays [1], appuyées notamment par le FMI [2], travaillent activement à la mise en place de monnaies électroniques. Ces monnaies pourraient permettre de reprendre le contrôle des échanges numériques, accaparés par les crypto-monnaies telles la plus connue, le bitcoin.
Les transactions effectuées via l’utilisation de ces monnaies ne seront probablement pas anonymes et permettront une surveillance en temps réel des utilisateurs. Ces travaux s’orientent en particulier pour rendre programmable ces monnaies [3], c’est-à-dire pour permettre des usages exclusifs de la monnaie : par exemple n’autoriser que l’achat de nourriture, ou le paiement de soins…
Gageons que dans un système ultra-libéral, ce nouvel outil ouvrira les portes à un contrôle toujours plus poussé des populations.
La guerre économique et technologique
La rivalité technologique entre les deux plus grandes économies de la planète bat son plein [4]. L’administration américaine a publié le 13 octobre dernier une réglementation [5] visant à restreindre drastiquement l’accès par la Chine à la technologie des semi-conducteurs, alors que les puces sont les briques essentielles dans la construction des appareils électroniques. Il sera désormais nécessaire à tout travailleur américain, en particulier expatrié sur le sol chinois, de disposer d’une autorisation de service dans ce secteur.
L’objectif serait de limiter l’accès par la Chine à ces composants pour brider sa capacité d’équipement militaire. Cet acte pourra paraître d’autant moins anodin, quand on apprend que Taïwan détient un savoir avancé sur cette technologie et se trouve être le premier producteur mondial [6]…
La Suisse augmente ses stocks
En raison des conditions économiques (logistiques), climatiques et géopolitiques, la Suisse envisage depuis deux ans, d’augmenter ses stocks de nourriture de 3 ou 4 mois, à 6 mois, pour le café, les céréales et le sucre [7]. Ce qui ramènerait les stocks à des niveaux des années 80, en période de guerre froide.
Des incendies de bâtiments agro-alimentaires [8]
À Rungis, l’entrepôt de 8 000 m2 Les Halles Mandar a été détruit dimanche 25 septembre par un incendie. Il fournissait en fruits, légumes et herbes aromatiques des milliers de clients en restauration, ainsi que la grande et moyenne distribution. Des fermes d’élevages partent également en fumée : 800 m² pour des chèvres à Gévezé près de Rennes le 17 juillet, 6 000 m² pour des vaches à Saint-Cyr-les-Vignes près de Lyon le même jour, 1 600 m² pour des porcs à Maroué près de Lamballe le 7 juillet…
Est-ce habituel ou en augmentation significative ? Un travail complémentaire serait nécessaire pour mettre ce sujet en perspective, car il pourrait bien être préoccupant.