II. L’imposture capitaliste - La fin de l’histoire


par  B. BLAVETTE
Mise en ligne : 31 août 2009

Dans son premier article sur L’imposture capitaliste, Bernard Blavette soulignait, dans La Grande Relève de juillet, les mystifications théoriques sur lesquelles repose l’idéologie capitaliste, cette dernière n’étant rien de plus qu’un nouveau système de domination. Le titre du second, ci-dessous, fait référence à la théorie de Francis Fukuyama, mais il la détourne du sens voulu par son auteur, pour qui le néo-libéralisme constitue un horizon indépassable : Bernard Blavette tente d’exposer quelle pourrait être l’évolution du capitalisme face aux bouleversements que nous vivons.

D’aucuns ne manqueront pas de trouver ce texte extrêmement pessimiste. Cela est vrai. Cependant, même si ce scénario possède un degré de probabilité non négligeable, il n’est en aucune manière écrit d’avance. Nombre d’évènements imprévisibles peuvent survenir, et, surtout, la résistance des peuples peut s’avérer plus farouche que tout ce que l’on peut prévoir aujourd’hui, leur imagination féconde peut engendrer d’autres possibles.

« Choisir entre le monde à détruire et ce thé à prendre ? Je n’hésite pas : périsse la terre pourvu que je boive toujours mon thé ! »
Féodor Dostoïevski,
Notes écrites dans un souterrain.

La tragédie n’est pas à venir, elle est présente parmi nous. Nous ne la voyons pas, nous refusons de la voir comme les trois petits singes souvent figurés sur les temples hindous dont l’un se bouche les yeux, l’autre les oreilles et le troisième se bâillonne.

La tragédie sature nos esprits, aveugle nos sens, imprègne nos corps, dicte nos comportements. Elle est en nous, elle fait partie de nous….

Danse macabre sur le volcan…

« Nul ne se souciera qu’il soit arbre ou oiseau De voir exterminé jusqu’au dernier des hommes Et le printemps lui-même en s’éveillant à l’aube Ne soupçonnera pas notre éternelle absence. »
Ray Bradbury,
Chroniques martiennes.

Philosophes, scientifiques, artistes, citoyens clairvoyants, on les nomme les “lanceurs d’alertes”. Leur rôle est d’analyser le passé, de scruter le présent et les brumes de l’avenir pour pointer les dangers, les écueils, les abîmes qui peuvent nous engloutir, de sonner le tocsin comme cela se fait depuis des siècles lorsqu’une catastrophe menace.

Pour la première fois dans l’histoire, le risque est planétaire et nous concerne tous. La tâche est donc immense pour que la clameur d’alerte résonne par-delà les mers et les montagnes, plane sur les villes et les villages, forçant chacune et chacun à lever le nez, à tendre l’oreille, à abandonner ses préoccupations quotidiennes, à accourir pour participer au sauvetage…

Écoutons, écoutons le vent qui se lève, la rumeur qui enfle. Écoutons ce que les lanceurs d’alertes ont à nous dire…

 Course éperdue…
…dans un labyrinthe

Notre espèce ne s’est pas engagée dans une impasse, mais dans un labyrinthe : elle avance en aveugle, elle ne sait où elle va, elle ne peut revenir en arrière.

Notre espèce n’est pas parvenue à s’extraire des systèmes de domination dont le dernier en date, le capitalisme, nous a conduit à la crise la plus grave de l’histoire humaine : la question écologique.

L’écologie pose la question des limites : limite des sources d’énergie non renouvelables, limite des matières premières, des terres cultivables, de l’eau potable disponible, limites à nos activités diverses qui génèrent des pollutions multiples. Ces contraintes sont strictement antinomiques avec la recherche de l’accumulation infinie, l’orgueil et la démesure qui caractérisent le capitalisme. Cette idéologie est semblable à un cycliste engagé dans une course folle. Peu lui importe la direction, le but, son seul impératif est de pédaler sans cesse, car il sait que si le mouvement s’arrête il s’effondrera. Et le cycliste frénétique nous entraîne tous à sa suite vers un futur de tous les dangers…

 Refus de partager

Les données du problème auquel nous sommes confrontés sont simples : notre écosystème planétaire ne peut supporter les prélèvements actuels effectués par le milliard de consommateurs des pays riches et qui sont, à plus forte raison, impossibles à étendre à l’ensemble des habitants de la planète. Le “développement”, tel que le conçoit le capitalisme, c’est-à-dire fondé sur une consommation effrénée de biens matériels génératrice d’immenses profits, ne peut donc être réservé qu’à une élite de privilégiés. À moins d’instaurer un partage équitable, et une certaine sobriété pour les plus riches.

Mais la notion de partage des biens disponibles est une notion étrangère au capitalisme, dont nous savons que la force réside dans sa réactivité lorsqu’il se sent en danger. Sa réponse est donc prête : le “capitalisme vert” (dénommé aussi parfois éco-fascisme), dont la mise en place a largement commencé. Cette réponse est aussi simple dans son principe que l’énoncé du problème : puisque l’écosystème planétaire ne peut supporter les prélèvements actuels des pays riches, réduisons le nombre de privilégiés qui pourront se partager les ressources disponibles et les fractions de la bio-sphère encore préservées. 700 millions ? 500 millions de privilégiés ? Nul ne sait encore où se situera le point d’équilibre. Mais ce que savent déjà les oligarques dominants c’est qu’il faut maintenir les pays pauvres dans la misère et casser les classes moyennes des pays riches. Il n’y a là rien de vraiment nouveau, les dominés ayant toujours constitué la variable d’ajustement du capitalisme [1].

Le contrôle des pays pauvres pourra se poursuivre facilement par le maintien au pouvoir d’élites corrompues qui autorisent le pillage du patrimoine de leurs peuples moyennant une place autour de la table du festin.

Le traitement à appliquer aux populations des pays riches est plus délicat, il demande de la progressivité et du doigté. Car ces peuples sont parvenus, grâce à des luttes incessantes, à obtenir une certaine aisance matérielle ainsi qu’une forme minimaliste de démocratie et ils ne se laisseront peut-être pas dépouiller sans résistance. Il faudra donc avancer masqué, maintenir le plus longtemps possible la fiction d’un simulacre de démocratie, corrompre les opposants (il est facile de présenter une compromission comme un honorable compromis), présenter les mesures les plus réactionnaires comme des “réformes” rendues indispensables par un prétendu “progrès”, enfin ne pas hésiter à reculer temporairement sur tel ou tel point qui rencontrerait une trop forte résistance, quitte à remettre sur la table le projet maquillé différemment un peu plus tard.

Dans la phase actuelle, un maître mot domine : précariser. Car la précarisation engendre la peur qui détruit les solidarités et facilite la domination.

La précarisation des seniors est déjà effective avec la réforme des retraites, celle de la population active va bon train avec le chômage de masse et la casse du Code du Travail, dont l’autorisation du travail le dimanche n’est que le dernier avatar, celle de nos jeunes enfin, dont les velléités de révoltes seront contenues par la difficulté à trouver une source de revenus stables, même pour les plus diplômés.

La précarisation c’est aussi la destruction programmée des services publics, de façon à mettre fin à leur rôle de redistribution et à faire entrer dans l’orbite du profit de nouveaux secteurs de l’économie, le remplacement de l’actuel système de Sécurité Sociale par des assurances privées par exemple.

Cependant la soumission, de préférence volontaire, ne peut s’obtenir sans une propagande. C’est le rôle dévolu aux grands médias et à la publicité : travestir la réalité, mais aussi et surtout nous préparer à accepter l’inacceptable. Car ne nous leurrons pas, le programme du Capitalisme vert ne se réalisera pas sans violences symboliques (au sens de Pierre Bourdieu) et physiques. Il s’agit donc de formater des individus privés de toute autonomie de pensée, des êtres, selon le philosophe Michel Terestchenko, gouvernés par une « absence à soi » qui génère « des individualités défaillantes, inconsistantes, prêtes à succomber à toutes les formes de domination, d’asservissement, de passivité » [2].

Émissions de télévision et publicités ineptes, amoncellement de gadgets débiles, laideur des lieux de vie et de travail, nourriture industrielle sans goût et polluée, jeux vidéos violents et abêtissant pour nos jeunes, écoles destinées à former exclusivement des producteurs et surtout pas des citoyens conscients, la liste pourrait être allongée à l’infini qui nous façonne les zombis d’aujourd’hui et de demain.

 Et déjà nous acceptons…

Nous acceptons le retour des murs après avoir célébré en chœur la chute du mur de Berlin : mur entre Israël et la Palestine, mur entre les Etats-Unis et le Mexique, bientôt mur entre l’Inde et le Bengladesh pour se prémunir contre les réfugiés qui risquent de déferler en Inde à la suite de la submersion d’environ 15 % du territoire du Bengladesh du fait de la montée du niveau des océans, murs dont les riches entourent de plus en plus souvent leurs demeures pour se protéger contre les “classes dangereuses”.

Nous acceptons le retour des camps pour les nouveaux boucs émissaires, les réfugiés illégaux, que l’on criminalise alors qu’ils ne cherchent qu’à survivre. Aujourd’hui, les réfugiés étrangers, et demain, pourquoi pas les syndicalistes, les opposants réfractaires à la séduction, les déviants, les citoyens trop remuants ?

Nous acceptons l’effrayante misère des pays pauvres et le retour en force de la pauvreté dans nos propres pays européens.

Nous acceptons le cancer de l’idéologie sécuritaire qui mine de l’intérieur des pratiques démocratiques déjà précaires, qui nous ramène jour après jour, insensiblement, 70 ans en arrière vers des doctrines et des régimes dont nous pensions le retour impossible.

 Le capitalisme vert

Car le Capitalisme Vert aura plus que jamais besoin de maintenir l’ordre, de mater les inévitables révoltes…

En juin 2008 était publié le Livre Blanc sur la Défense. Prenant la parole peu après à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (HESS) le général Georgelin, chef des armées françaises, évoquait, avec un courage certain, sa « préoccupation de soldat » face au mélange des genres voulu par le Président Sarkozy, entre « les menaces internes et les menaces externes, entre la sécurité et la défense » : « Je reste convaincu que la confusion de ces deux types de situations et de logiques est source de plus de risques que d’avantages pour nos institutions. Un délinquant, c’est quelqu’un qui a enfreint une loi, ce n’est pas un ennemi […]. L’armée a été progressivement déchargée du maintien de l’ordre interne. Revenir sur ce point ce serait réintroduire la figure de l’ennemi au cœur de la cité » poursuivait le général [3]. On ne saurait mieux dire. Et pourtant l’armée française (comme toutes les armées des grands pays développés) poursuit des entraînements de type AZUR (Actions en Zones URbaines), officiellement pour intervenir dans les grandes métropoles du Sud, mais qui pourraient être aussi utilisés contre les populations du Nord dont on criminalisera la résistance sociale [4].

Les forces de l’ordre seront secondées dans leur tâche par l’utilisation massive des Nouvelles Technologies de la Communication et de l’Information (NTCI) : puces électroniques implantées dans les nouveaux documents d’identité ou même directement sous la peau comme cela se pratique déjà aux États-Unis [5], biométrie, multiplications des caméras de surveillance ( ainsi le plan “1000 caméras pour Paris” préparé par Bertrand Delanoë)… Simultanément, le fichage des populations se poursuit allègrement, malgré quelques reculs tactiques et provisoires : fichiers de type STIC, EDVIGE ou dernièrement PERICLES (qui permet pour la première fois un croisement de l’ensemble des autres fichiers) pour les adultes, et BASE ELEVES pour les enfants et les adolescents.

Enfin le dispositif de contrôle social est complété par un durcissement général du Code Pénal, dont l’introduction de la loi dite de « rétention de sûreté » constitue probablement la pièce maîtresse. Ce type de loi fut inauguré en 1934 en Allemagne par le Chancelier du Reich Adolf Hitler. Elle permet de maintenir un individu indéfiniment en détention en se fondant sur la notion de “dangerosité”, c’est-à-dire sur les crimes et délits qu’il serait susceptible de commettre. Elle permit au Führer d’envoyer en camps de concentration, avec un semblant de légalité, une première vague de détenus dont les communistes et sociaux-démocrates allemands formaient l’essentiel [6].

 Jusqu’à un transhumanisme ?

Corruption, précarisation, destruction des services publics, délires sécuritaires forment les pièces d’un puzzle qui, une fois correctement assemblées font apparaître l’image d’une caste de privilégiés, l’hyperbourgeoisie internationale, bien sûr décidée à augmenter ses profits immédiats, mais aussi et surtout inquiète, inquiète des pénuries qui s’annoncent, prête à mobiliser toutes ses composantes (pouvoirs financiers, groupes de pressions, “think tanks”, complexe militaro-sécuritaire, complexe médiatico-publicitaire) pour n’avoir pas à partager, pour défendre ses privilèges.

Mais pour être complet nous ne pouvons omettre d’évoquer le projet grandiose que caressent un certain nombre de fanatiques : le transhumanisme. Il ne s’agit rien de moins que de ressusciter l’idée d’un surhomme débarrassé des contraintes naturelles qui pèsent sur le commun des mortels, et capable de vivre dans un environnement totalement artificiel, ce qui pourrait se réaliser grâce au mariage de la cybernétique, des biotechnologies et des nanotechnologies [7]. L’être humain prendrait alors le contrôle de sa propre évolution donnant naissance à une branche supérieure de l’être humain (les post-humains) et l’Homo Sapiens pourrait à terme disparaître comme ce fut le cas de l’homme de Neandertal. Cette “dystopie” (ou utopie négative) se rencontre dans certains milieux scientifiques notamment aux États-Unis [8].

 Oui, il y a complots

À la lecture de ce texte certains ne manqueront pas de crier à la paranoïa, de dénoncer la « théorie du complot ». Alors disons-le tout net : oui, il y a complot, et il est aisé de trouver dans le passé des situations à peu près similaires ayant à chaque fois débouché sur des catastrophes humaines et sociales de grande ampleur. Par soucis de concision nous prendrons simplement deux exemples récents :

• À la suite de l’ouverture de nouvelles archives concernant la seconde guerre mondiale, l’historienne Annie Lacroix-Riz publie presque simultanément deux ouvrages particulièrement édifiants : Le choix de la défaite en 2006 et L’assassinat de la IIIe République en 2008 [9]. Elle y démontre de manière irréfutable, archives à l’appui, que la défaite des armées françaises en 1940 fut organisée, planifiée par la droite réactionnaire effrayée par la Révolution Soviétique de 1917 et les succès du Front Populaire en France, afin de mettre en place dans notre pays, avec l’aide de l’Allemagne nazie, un régime de type fasciste. Les capitalistes français, mais aussi allemands et ceux d’un certain nombre d’autres pays d’Europe où la résistance fut très faible (notamment le Danemark et la Norvège) firent donc le choix délibéré du pire pour défendre leurs privilèges, qu’ils estimaient menacés.

• Quelques années plus tard, dans la deuxième moitié du XXème siècle, la décolonisation bat son plein et, les uns après les autres, les pays de ce que l’on appelait alors le Tiers Monde s’affranchissent de la tutelle des pays riches. Ces derniers voient leur échapper d’immenses richesses, des ressources dont ils ont un besoin vital. La parade est trouvée rapidement : à partir de la deuxième moitié des années 1960 et jusqu’à la fin des années 1970 les pays pauvres vont être incités à s’endetter avec la complicité de leurs propres élites soigneusement corrompues. Dès le début des années 1980 les pays riches en position de créanciers auront restauré leur domination et seront en mesure d’imposer des Plans d’Ajustement Structurels aux effets dévastateurs sur les peuples [10].

S’il ne s’agit pas là de complots visant à imposer la domination, les profits et les privilèges, il faut alors revoir le sens de ce mot.

 Lanceurs d’alerte

Au terme de ce texte nous remarquerons que ce scénario du pire ne devrait pas être pour nous une surprise, tant il hante depuis plusieurs décennies, de manière implicite ou explicite, les travaux de ces lanceurs d’alerte que nous évoquions précédemment. Qu’on en juge à partir de ces exemples non exhaustifs : en 1949 le philosophe Cornélius Castoriadis fonde la revue Socialisme ou Barbarie, en 1972 des chercheurs du MIT regroupés sous l’appellation du Club de Rome rendent public un rapport intitulé Halte à la croissance, en 1974 l’économiste et agronome René Dumont publie L’utopie ou la mort, en 1979 le philosophe allemand Hans Jonas dans son ouvrage Le principe de responsabilité déclare notamment « Le fait que tant de choses dépendent de l’homme est proprement effrayant », enfin, tout récemment, le biologiste de l’évolution et physiologiste américain Jared Diamond dans son dernier ouvrage au titre évocateur Effondrement [11] s’interroge avec angoisse sur les conditions de survie ou de disparition des sociétés humaines à partir des expériences du passé.

En fait, le capitalisme n’a jamais eu de vision, de projet, pour notre avenir collectif. Sans la moindre clairvoyance, depuis plusieurs siècles, il va de crises en crises, s’efforçant à chaque fois de colmater les brèches au jour le jour, totalement insensible aux souffrances qu’il provoque. Aujourd’hui, il semble être à nouveau tenté par le pire, ce qui pourrait déboucher sur une terrible régression, voire sur la fin de l’aventure humaine, la fin de l’histoire…

Mais cela n’est pas inéluctable. Loin des déclarations d’intentions des grandes conférences internationales et des multinationales repeintes en vert, nous allons devoir quitter la quiétude mortelle des chemins balisés par la pensée dominante, jouer notre va-tout comme l’on saute en marche d’un convoi devenu incontrôlable. Nous n’aurons pour bagages que quelques mots qui ne figurent pas dans les lexiques des grandes théories économiques, mais des termes lourds de sens, car ils représentent tout ce qu’il y a d’humain en l’homme : coopération, partage, respect de l’altérité, sobriété, gratuité…..

Ces valeurs, qui ont toujours peuplé les cauchemars des classes dominantes, sont, quoiqu’on en dise, présentes au moins à l’état latent dans l’imaginaire de l’immense majorité des êtres humains et peuvent être fondatrices…


[1Voir l’analyse de Christian Araud, revue Entropia n°4, printemps 2008.

[2Michel Terestchenko, Un si fragile vernis d’humanité La Découverte/Poche.

[3Le Canard Enchaîné du 23/7/2008.

[5La technologie utilisée est identique à celle des passes NAVIGO en usage à la RATP.

[6Sur les graves dangers que font courir à notre démocratie le fichage des populations, les nouvelles technologies, les modifications du Code Pénal, on consultera avec profit le site internet de La Ligue des Droits de l’Homme www.ldh-france.org

[7On rassemble sous le terme de nanotechnologies les ingénieries qui opèrent à l’échelle du nanomètre soit un milliardième de mètre.

[8Il suffit de taper sur internet le terme transhumanisme pour voir apparaître nombre de délires souvent signés par des scientifiques reconnus.

[9Les deux ouvrages sont publiés aux éditions Armand Collin.

[10L’ouvrage de référence sur ce thème : La finance contre les peuples éd. Syllepse, 2004, a été analysé dans GR 1048 de nov 2004, page 13.

[11Col. Folio/Essais 2005.