J. AURIBAULT
Articles de cet auteur
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Publication : janvier 2000
Mise en ligne : 14 mai 2010
Le labyrinthe du millenium
I Panorama critique de la fin du millénaire : société à deux vitesses dans un monde morcelé.
II Les chantiers à suivre : résistance, libération des esprits et réforme des institutions mondiales.
par J. Auribault.
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Publication : février 2000
Mise en ligne : 12 mai 2010
Dans un livre publié en 1945, et qui devrait être réédité tant il est d’actualité, Jacques Duboin a fait le point sur l’usage du mot “abondance” qui lui valut d’être appelé le théoricien, ou, parfois, l’apôtre de l’abondance. Il a choisi ce mot pour expliquer que le monde vient d’entrer dans une ère nouvelle : autrefois, des famines étaient toujours à craindre, le problème économique principal était donc de produire. Au cours du XXème siècle, les problèmes posés par cette nécessité de produire suffisamment ont été surmontés : on sait aujourd’hui produire à volonté. Le problème majeur a changé, il est maintenant que la production est mal répartie.
Ce qu’il résumait en disant qu’à l’ère de la rareté, dominée par le problème de la production, a succédé l’ère de l’abondance où c’est la distribution de la production qui est posé à notre société.
Il s’est attaché alors à trouver comment les progrès techniques, qui avaient résolu les problèmes de production, devaient être tranformés en progrès social, car cette transformation ne va pas de soi. C’est ainsi qu’il a été amené à élaborer son projet d’économie distributive, en partant du principe que les richesse produites aujourd’hui doivent être équitablement réparties entre tous, le premier des droits de l’homme étant d’avoir de quoi vivre décemment.
Jean Auribault se souvient d’une émission de France-Culture, le 6 juillet 1996, qui prouve que la confusion sur l’abondance n’avait toujours pas cessé :
Confusion sur l’abondance
Dans un livre publié en 1945, et qui devrait être réédité tant il est d’actualité, Jacques Duboin a fait le point sur l’usage du mot “abondance” qui lui valut d’être appelé le théoricien, ou, parfois, l’apôtre de l’abondance. Il a choisi ce mot pour expliquer que le monde vient d’entrer dans une ère nouvelle : (...)
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Publication : mars 2000
Mise en ligne : 28 mars 2010
Les événements marquant le passage d’une année sur l’autre furent imprévus. On attendait le bogue, c’est le vent qui « semble une brute raffolant de nuire à tout le monde », comme l’a chanté Brassens, qui nous rappela à la dure réalité. Succédant aux inondations qui avaient déjà éprouvé le Minervois et les Corbières, la tornade des lendemains de fête permit aux gazettes et aux télévisions de faire des scoops.
Catastrophes artificielles
J.Auribault montre que c’est l’idéologie libérale qui est à la source de ces catastrophes.
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Publication : mai 2000
Mise en ligne : 16 mai 2009
Dans notre société, gérée selon l’adage anglo-saxon « le Temps, c’est de l’argent », la vitesse est devenue le critère imposé à tout fonctionnement, et dans tous les domaines de l’activité humaine. Comme l’a dit Paul Virilio : « Il nous faudrait absolument une économie politique de la vitesse, ou ce que j’appelle une “dromologie [1]”, c’est à dire une discipline qui s’intéresse aux ravages de l’accélération et de la course ».
Parlons dromologie…
Dangereuse folie très à la mode : la vitesse, et dans tous les domaines.
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Publication : juillet 2000
Mise en ligne : 30 mars 2009
Dans le courrier des lecteurs de mai 2000 G.P., reprochait à Jean Auribault une “attaque en règle ” contre A.Laguiller et A.Krivine à propos du passage (GR-ED N° 997) concernant le vote d’une demande d’établissement d’un rapport par la Commission européenne sur l’intérêt et la faisabilité de la Taxe, dite Tobin. Jean avait effectivement manifesté sa surprise de voir les positions prises par ces députés européens, l’une votant contre, et l’autre s’abstenant, en notant le distinguo entre ces deux positions. Par ailleurs, Jean ne rendait pas uniquement responsables de l’échec du vote ces deux leaders politiques, mais d’abord l’alliance Droite européenne/Travaillistes.
Se comporter en citoyen, est-ce révolutionnaire ?
À propos de sa critique de députés européens.