Au fil des jours
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Publication : octobre 2023
Mise en ligne : 21 janvier 2024
La bulle de l’immobilier de bureau
Depuis le confinement expérimenté à l’occasion de la crise du Covid-19, les salariés forcés à télétravailler ne sont pas revenus à 100 % de leur temps en travail sur site.
L’occupation des bureaux a donc chuté suffisamment pour mettre dans l’embarras les investisseurs [1]. Les locations vacantes — qui ont atteint 22 % à Manhattan par exemple [2] — ont fait chuté les prix et certains biens sont revendus de 20 à 60 % leur prix d’avant la crise. Des groupes d’investissement américains font même défaut de paiement sur le remboursement des emprunts d’investissement. La société WeWork spécialisée dans la location de bureau à la mode start-up / coworking a vu ses actions baisser de 94 % depuis le début de l’année 2023. "Rien ne symbolise mieux le déclin du groupe chinois Evergrande que la tour de Hong Kong qu’il a achetée pour un montant record de 1,6 milliard de dollars. Autrefois joyau de la couronne du promoteur, les créanciers tentent toujours de vendre le bâtiment près d’un an après l’avoir saisi." [3]
Plus globalement, "Michael Burry, l’investisseur du "Big Short" devenu célèbre pour avoir correctement prédit l’effondrement spectaculaire du marché immobilier résidentiel en 2008, a parié plus de 1,6 milliard de dollars sur un krach de Wall Street." [4] À suivre...
Le pouvoir des firmes pharmaceutiques a-t-il changé ?
C’était en juillet 2010. Une commission d’enquête du Sénat publiait son rapport sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le Gouvernement de la grippe A (H1N1) [5].
Il y est fait mention que la pandémie de 2009 a finalement eu très peu de choses en commun avec la pandémie prévue. Assez rapidement des éléments de nature rassurante ont été disponibles, mais ont été, dans l’ensemble, peu repris dans les communications des autorités publiques. Il liste des reproches ayant été proférés à l’encontre de l’Organisation Mondiale pour la Santé, de trois ordres, d’abord réfutés en bloc, considérés comme relevant de « théories du complot »-, puis vraisemblablement pris en compte :
— sur l’action et les priorités de l’OMS ;
— sur les conditions de déclaration de la pandémie et le suivi de l’évaluation du risque, une "fausse pandémie" ;
— sur l’opacité de l’OMS et son incapacité - ou son manque de volonté - à gérer les conflits d’intérêts en son sein.
Ce rapport évoque également que lors de la gestion de la crise par les gouvernements européens, l’« oligopole de fait » par les firmes sur les vaccins, la pression mise sur les gouvernements sommés de se décider vite, toutes les conditions étaient réunies pour donner l’avantage aux producteurs.
Cela a-t-il été différent durant la crise du Covid-19 ?
Le rapport cite Marc Gentilini, professeur émérite des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, membre de l’Académie de médecine, qui observe que l’OMS, qui devrait être le « phare de la santé mondial » est une organisation politique qui peut commettre des erreurs techniques dans l’exercice de sa mission, en cas de crises sanitaires.
En 2022, les trois premiers donateurs de l’OMS sont [6] les États-Unis (739 millions de dollars), l’Allemagne (597 millions) et la fondation privée Bill et Mélinda Gates (390 millions), associée à la GAVI Alliance (202 millions) — l’"Alliance du vaccin" créée par la fondation Gates et d’autres partenaires.
[1] Revue de presse, Pierre Jovanovic, quotidien.com