Nous traversons une crise majeure qui est une véritable rupture historique. Il faut, explique Miguel Benasayag, « trouver les voies de dépassement de la tristesse dominante… on entend dire qu’il n’y a plus de révoltes contre l’utilitarisme dominant qui considère le monde, les hommes, la vie, comme des “utilisables”, c’est parce que les gens sentent qu’ils ont beaucoup à perdre ». Notre société traverse une véritable crise de culture. Oser ensemble, oser se rencontrer, oser travailler ensemble, oser lutter, oser rire, oser vivre, oser être ensemble.
Alors nous essayons de créer, ici et maintenant, une multitude de pratiques montrant, concrètement, à quelles conditions d’autres formes de sociétés et de vies sont possibles...
L’émancipation est donc avant tout existentielle et non pas simplement économique et politique. Notre travail s’inscrit dans l’effort, non de souffrance, mais de création, de joies partagées, de vie qui vainc la survie, la tristesse sociale et l’ennui individuel.
On dit souvent que dans les « Rencontres de l’Ecologie au Quotidien », le mot « Rencontres » est aussi important que le mot « Ecologie ». Les premiers pas de l’écologie sont la création de liens de solidarité concrets. Rompre l’isolement est le début d’un engagement pour la vie.
Sur notre pays Diois, le grand objectif de notre Charte de territoire est : « Ensemble, osons construire un pays d’avenir, équilibré et ouvert, pour y vivre mieux et plus nombreux ».
Les peurs diverses et variées paralysent l’innovation, les initiatives et souvent les édiles... Nous devons oser, comme le décline cette Charte, à la fois trame et accord, et décliner ces orientations dans les transversalités obligées par les Accords Internationaux de 1992 de Rio de Janeiro : protection de l’environnement, promotion d’une économie respectueuse de la planète, cohésion sociale, participation du public au processus décisionnel que l’on nomme “développement durable” dans les espaces de négociation et “écologie » dans la société civile.
« Le pessimisme de la connaissance n’empêche pas l’optimisme de la volonté » disait Antonio Gramsci.
Oser, c’est cet optimisme de la volonté, de la création...
« L’optimisme, c’est voir la vie à travers un rayon de soleil » chantait Carmen.
Un rayon en janvier.
Programme
de ces
rencontres
Jeudi 17 Sobriété Heureuse |