Des camarades avaient signalé un artide de Nouvel Age contenant quelques aménités de ce genre : « Duboin fait le jeu de l’adversaire... théoriquement il préconise l’abondance, pratiquement il la torpille... en d’autre termes, il met son idéal au service d’une combine..., etc., etc... »
Dans notre dernier numéro, je m’étais permis de dire que, vu son origine, ce fatras ne méritait aucune attention.
Avec sa congénitale outrecuidance, Gressent dit Valois n’a pas hésité une seconde (dans Nouvel Age du 7 juin) à nier effrontément l’exactitude de ces citations, et il a accompagné son démenti d’un flot d’injures nouvelles :
« Jacques Duboin est un menteur et un faussaire (sic). Les phrases qu’il met entre guillemets ne se trouvent dans aucun des articles que j’ai publiés sur lui... C’est donc par un faux caractérisé (re-sic) qu’il se dérobe à la discussion, à laquelle on lui faisait l’honneur de l’inviter, etc., etc... »
Ainsi nous avons la preuve, qu’à quelques jours d’intervalle, Gressent dit Valois complètement oublié les grossièretés dont son journal est farci.
J’ai donc été dans la nécessité de lui fourrer son nez dans son... papier,
Devant l’évidence, il s’est empressé de décider son associé Gustave Rodrigues à assumer la paternité d’un article qu’un moment auparavant il avait juré n’avoir jamais existé. Avec un ridicule solennel, Rodrigues s’en est donc déclaré l’auteur dans une lettre qu’on a pu lire dans Nouvel Age du 15 juin. Mais cet aveu en exigeait un deuxième, à savoir que ce prophète, avec une ingénuité navrante, se sert sans vergogne des initiales S.D. (qui ne sont pas les siennes ! pour signer les articles dont il décline les risques et les périls. C’est ainsi qu’il comprend son apostolat !
Alors comment reconnaître celui des deux compères qui cache làchement sa triste personnalité derrière des initiales qui n’appartiennent ni au premier ni au second ?
Après une défaite aussi miteuse, vous pensez peut-être que Gressent dit Valois a eu la pudeur de se taire ?
Jamais ! Il remet ça dans son numéro du 16 juin en corsant un peu plus ses invectives.
« Je suis obligé de conclure, une deuxième fois, mais plus fortement que la première fois, (sic) que Duboin est un faussaire et un menteur (re-sic). Il me sera désormais impossible de lui accorder un crédit intellectuel quelconque. »
Je lui aurais, une fois de plus, opposé mon mépris intellectuel - bien qu’il en abuse - si cet ennemi du sens commun ne m’avait menacé de revelations accablantes dont il aurait un dossier tout bourré. Dans ces conditions, c’est en correctionnelle que je donne rendez-vous à Gressent dit Valois, afin qu’après avoir jeté son venin, il puisse se dégonfler tout à son aise.
J.D. (ce sont mes initiales.)