Le déni souverain

Actualité
par  B. BLAVETTE
Publication : octobre 2018
Mise en ligne : 3 février 2019

Comme cela a déjà été signalé dans La Grande Relève, un évènement considérable a secoué le monde scientifique à la fin de l’année dernière : le 17 novembre 2017 un Appel contre la dégradation de notre environnement était publié dans la revue Biosciences dirigée par l’Institut étasunien des sciences biologiques. Ce document souligne la dégradation catastrophique de notre biosphère : extinction de nombreuses espèces animales, pollutions généralisées, stérilisation des sols, diminution inquiétante des réserves d’eau potable, désordre climatique… [1] Il n’y a là rien de bien nouveau par rapport à de multiples mises en garde précédentes. Mais le fait que 15.346 chercheurs (dont de nombreux prix Nobel), appartenant à 148 pays différents, aient signé ce texte lui confère une crédibilité sans faille. Jamais, dans toute l’histoire de la science, un document n’avait été soutenu par un aussi grand nombre de chercheurs appartenant à de multiples disciplines.

« La nature ne pouvait pas prendre de risque plus grand que de laisser naître l’homme… Dans l’homme, la nature s’est perturbée elle-même ».

Hans Jonas, Le principe responsabilité.

Bien que cet appel ait été reçu dans l’indifférence générale et bien vite oublié, on peut affirmer sans exagération qu’il y aura un avant et un après. Avant, le système capitaliste hégémonique, s’appuyant sur d’incontestables succès scientifiques et techniques, avait beau jeu de se présenter comme la seule rationalité : lui seul était en mesure de conduire l’humanité dans une marche vers un progrès infini que rien ne semblait pouvoir contrecarrer… Mais après un tel cri d’alarme, ce matérialisme prétendument efficace se trouve rien moins que pulvérisé. Car, comme l’affirme avec force le philosophe et sociologue Bruno Latour : « Comment prendre pour réaliste un projet de modernisation qui aurait oublié depuis deux siècles de prévoir les réactions du globe terrestre face aux actions humaines ? Comment accepter que soient objectives des théories économiques incapables d’intégrer dans leurs calculs la rareté de ressources dont elles avaient pourtant pour but de prévoir l’épuisement ? Comment parler d’efficacité à propos de systèmes techniques qui n’ont pas su intégrer dans leurs plans de quoi durer plus de quelques décennies ? Comment appeler rationaliste un idéal de civilisation coupable d’une erreur de prévision si magistrale qu’elle interdit à des parents de céder un monde habitable à leurs enfants ? » [2].

Ajoutons à cela un élément capital, le plus souvent occulté : les prélèvements sur la biosphère effectués par les pays riches ne sont pas généralisables à 8 ou 10 milliards d’êtres humains. La prospérité des privilégiés repose sur l’esclavage des plus pauvres et les pays dits « émergeants » n’émergeront jamais…

Lors de sa fameuse intervention sur France Inter dans laquelle il a annoncé sa démission, Nicolas Hulot se plaignait non seulement de l’indifférence du personnel politique face à la catastrophe écologique, mais aussi et surtout de l’inconscience et de l’absence de soutien du plus grand nombre. À la question d’un journaliste lui demandant comment il expliquait ce désintérêt pour une question si cruciale qu’elle oblitère notre avenir collectif, Monsieur Hulot répondit « Je ne sais pas, franchement je ne sais pas ».

Pourtant, tenter de réagir efficacement face à cette indifférence, en apparence absurde, qui caractérise notre espèce, passe obligatoirement par une compréhension fine des processus mentaux à l’œuvre dans notre inconscient collectif et Nicolas Hulot aurait dû se pencher plus souvent sur les sciences sociales : elles peuvent apporter une réponse à cette question de fonds, une explication qui porte un nom précis : le déni.

Si l’on veut caractériser le déni sans entrer dans des considérations qui dépassent le cadre de ce texte, on peut le présenter comme un système de protection de l’individu face à des actes extrêmement graves que sa conscience ne peut assumer (meurtres, génocides…) ou face à une réalité qui le dépasse. Pour le philosophe Jean-Pierre Dupuy, il s’agit d’un refus de « croire ce que l’on sait » [3].

 Les quatre grands chocs déjà subis par l’humanité

Le déni est omniprésent dans nos vies et s’applique tout particulièrement aux quatre grands chocs traumatiques subis par l’humanité depuis l’aube des temps :

• Reportons-nous quelques dizaines de milliers d’années dans le passé, quand apparaissent les premiers hominidés Néandertal, puis Sapiens. Tentons d’imaginer la réaction des premiers êtres conscients face à l’étrangeté de l’Univers dans lequel nous nous trouvons : que penser du soleil qui nous éclaire et nous réchauffe lorsqu’on ne peut connaître les réactions thermonucléaires qui se déroulent en son sein ? Que penser d’un éclair lorsque l’on ne peut rien savoir des forces électromagnétiques ? Que penser d’un tremblement de terre lorsque l’on ignore tout des tensions qui animent la structure interne de notre globe ? Face à ces étrangetés, la solution apaisante consiste à construire un récit rassurant dans lequel notre espèce, créée par un (ou des) Dieu tout puissant, évolue sur un territoire surplombé par la voûte céleste et ses étoiles, un univers clos et confortable dans lequel l’homme et la femme occupent une place centrale. La chaleur et la lumière solaires sont la manifestation de la bienveillance de la divinité, les éclairs, le tonnerre et les séismes, les signes de sa colère.
Cette certitude naïve, mais non dépourvue d’une certaine cohérence, perdurera pendant des millénaires, mais se trouvera infirmée tout d’abord par Galilée et Copernic, puis, au fil du temps, jusqu’à nos jours où nous savons que notre planète fait partie d’un petit système planétaire évoluant autour d’une banale étoile perdue dans un bras excentré de notre Galaxie appartenant elle-même à un amas galactique inclus dans un « superamas », ces derniers se comptant par millions... Jamais l’effroi de Pascal face à « la solitude des espaces infinis » n’a été aussi justifié qu’en ce début du XXIème siècle [4].
Tout cela nous le savons, mais nous n’y pensons jamais. Jamais nous ne considérons le fait que notre survie dépend seulement d’une fine couche gazeuse qui entoure notre petite planète et que nous polluons en toute inconscience. Le déni nous protège contre la vision glaçante de notre solitude et de notre précarité.

• Darwin et sa théorie de l’évolution constituent le deuxième choc de grande ampleur.
L’être humain n’est plus une exception dans la biosphère, il est le fruit d’un long processus de transformation et d’adaptation, mais rien ne le distingue profondément des autres êtres vivants.
Mais, ici encore, le déni est à l’œuvre et pousse à une attitude de domination sur l’ensemble du vivant. En découle le saccage de notre biosphère en fonction de nos intérêts à court terme sans considération pour le fait que nous appartenons à un réseau extrêmement sophistiqué et complexe qui relie étroitement matières animée et inanimée [5]. Perturber ces relations au-delà d’un certain seuil de tolérance implique un effondrement généralisé… La fameuse phrase du Nouveau Testament de la Bible « Pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font » demeure d’une brûlante actualité.

• Le troisième grand choc découle des implications de la psychanalyse.
L’être humain n’est pas un individu guidé par la raison, maître de son destin comme il se plaît à le croire, mais, bien au contraire, il est le jouet des traumatismes et expériences diverses accumulés dans son inconscient depuis la petite enfance, et ses décisions, les actes de sa vie, sont le plus souvent dictés par des pulsions incontrôlées.
À cela s’ajoutent les comportements mimétiques, déjà largement décrits par Spinoza, qui génèrent par exemple les effets de modes, l’attitude moutonnière comme celle des marchés boursiers. Bien peu de nos pensées, de nos actes, de nos goûts et préférences proviennent réellement de nous, ils nous sont dictés, peut-être même imposés à notre insu, par les expériences vécues, par le comportement de la multitude de nos semblables. L’idée répandue par le capitalisme dominant, d’un acteur économique et financier rationnel, guidé exclusivement par les informations objectives qu’il s’attache à collecter, n’est donc qu’un mythe pour lequel le déni de la réalité quotidienne atteint… des sommets !

• L’introduction de la physique quantique constitue le quatrième grand bouleversement de notre vision de l’Univers.
La matière qui nous entoure, les objets familiers, ne sont qu’un tourbillon éphémère d’énergie et de particules étranges, au comportement aléatoire  ; la réalité nous échappe [6]. Ici encore le déni est total, en témoigne notamment le matérialisme étroit, et ce culte infantile de la marchandise développé par le capitalisme. __ Et puis, pour couronner l’étrangeté radicale de la condition humaine, il y a la certitude de notre finitude inéluctable que le déni nous aide à supporter, à oublier momentanément, en nous poussant à agir comme si notre passage dans cet univers devait se prolonger indéfiniment, en nous incitant à concentrer notre attention, notre intérêt, nos efforts, sur le court terme, sur des questions in-signifiantes…

 De nouvelles connaissances

Pour tenter d’approcher cette réalité complexe et fuyante, notre espèce s’est lancée dans la recherche scientifique avec un certain succès, bien que chaque coin du voile, une fois soulevé, semble nous donner à contempler des questions encore plus vastes, d’une telle amplitude qu’elles pourraient atteindre aux limites de nos capacités cognitives actuelles.

Ces nouvelles connaissances scientifiques ont aussi débouché sur la création d’un ensemble technologique qui permet à la fraction privilégiée de l’humanité d’atteindre un confort de vie probablement inégalé jusqu’ici.

Or voilà que cette science et cette technologie, qui font notre fierté, risquent fort de précipiter notre chute. Évidemment, la pilule est amère et le déni exerce une fois de plus son influence souveraine…

On l’aura compris, le déni ressemble à ces dieux mythologiques à double visage, à la fois bienveillants et destructeurs : il nous protège contre une vision par trop déstabilisante de notre condition d’êtres humains, mais il nous pousse aussi à l’aveuglement, à l’acceptation, à l’inaction. Et précisément face à la crise de civilisation que nous vivons, l’inaction et la résignation sont grosses de tous les périls.

Arrivés à ce point de notre raisonnement, lorsque le diagnostic a été posé, intervient inévitablement la question redoutable : Que faire ?

Ce qui revient à se demander comment notre espèce peut sortir de l’âge infantile et accéder à une maturité lui permettant de s’affranchir de la protection du déni et assumer sans ciller l’inquiétante étrangeté de l’univers dans lequel nous avons été projetés.

C’est le moment où nombre de textes deviennent confus, elliptiques, jargonnant, tout simplement parce que personne ne sait répondre à cette question, et l’auteur de ces lignes pas plus que les autres.

éd. Flammarion, 1979.

Dans Le Principe responsabilité Hans Jonas développe un questionnement sur la place et le rôle de l’homme dans la nature.

Il reconsidère les rapports entre l’humanité et son environnement à partir de la question : pourquoi l’humanité doit-elle exister ?

Pour Jonas, l’humanité est désormais confrontée à une technologie et une technique cherchant à arraisonner le monde et pouvant le détruire et détruire l’humanité. Il faut donc retrouver une éthique de responsabilité, anthropocentrique, qui repose sur la prise en compte de l’avenir.

 Osons !

Pourtant, n’ayant aucune réputation universitaire à préserver, et La Grande Relève étant une publication audacieuse, rien ne m’interdit de m’engager sur des voies peu fréquentées, d’effectuer des rapprochements inusités, en veillant, bien sûr, à conserver une grande rigueur dans l’argumentation.

Pour cela, nous allons nous tourner vers Baruch de Spinoza, à mon sens le penseur le plus profond depuis la philosophie de la Grèce Antique. En ce qui concerne le rapport des êtres humains à la nature, Spinoza développe une doctrine dite « des trois genres de connaissances ».

Le premier genre est la connaissance apportée par les sens, que nous partageons avec les animaux.

Le deuxième genre correspond à ce que nous nommerions aujourd’hui « connaissance scientifique » qui se déduit du raisonnement, de l’observation, de l’expérimentation, qui est souvent entachée d’erreurs et d’approximation. Le troisième genre ne correspond à rien de ce que nous rencontrons habituellement, et pourtant, selon Spinoza, il s’agit de la forme de connaissance la plus approfondie, celle qui se fonde sur l’intuition.

Plus tard, plus près de nous, Bergson va prolonger la pensée de Spinoza et l’adapter à notre présent. La connaissance intuitive ne repose pas, comme la science, sur un raisonnement, une déduction à partir d’expériences reproductibles, mais sur un « ressenti » [7]. Ainsi nul besoin de mesurer le niveau de calories ou la teneur en eau de notre corps pour savoir que nous avons faim ou soif, nous le savons avec certitude parce que nous le sentons en nous. De même, il y a en chacun d’entre nous une étrange boussole qui nous procure le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et cela sans l’aide d’aucun jugement de Cour. Bien sûr, la boussole peut être perturbée par de multiples influences internes et externes à l’individu, elle doit lutter contre l’inconscient, contre le déni, indiquer la direction parmi la multiplicité des valeurs et des cultures, mais elle parvient souvent à maintenir le cap envers et contre tout, à réfréner nombre de graves dérapages… Cependant, la connaissance intuitive s’applique non seulement à l’introspection, à l’analyse de notre moi intérieur, mais il s’agit aussi et surtout d’une extraordinaire ouverture vers l’altérité et l’univers dans sa globalité. Elle nous permet d’éprouver, dans notre être même, la communauté de destin qui lie l’ensemble du vivant.

Sans ce ressenti, le dernier rapport catastrophique du GIEC n’est qu’un empilement de prévisions et de chiffres abstraits dont on prend connaissance distraitement, sans se sentir réellement concerné.

Mais lorsqu’on souffre de voir stupidement remise en cause la possibilité même de toute vie sur notre planète, l’urgence nous explose au visage. Car, comme le souligne Bergson, la connaissance intuitive et le ressenti qu’elle engendre sont un formidable moteur pour l’action, et le fameux Principe Responsabilité, énoncé par le philosophe Hans Jonas, par lequel nous sommes comptables aujourd’hui du sort réservé aux générations futures, prend alors toute sa profondeur…

Nous savons maintenant que le temps nous est compté, que les années qui viennent vont être décisives. La démarche des « petits pas » est révolue, il va nous falloir, pour survivre, balayer toutes nos croyances, nos certitudes, notre déni, et accomplir la révolution la plus profonde que l’humanité ait jamais connue et cela au niveau planétaire. Selon le dernier rapport du GIEC, si nous persévérons dans notre inertie nous allons connaître d’ici à 2050 une dégradation catastrophique des conditions de vie sur la planète. Or l’histoire nous a appris que les bouleversements majeurs naissent dans l’urgence, lorsque la situation est tellement menaçante que chacun a la certitude de n’avoir plus rien à perdre, comme en 1789 ou en octobre 1917. Un sursaut de grande ampleur est donc possible, sinon probable, dans les années à venir. Nous devrons alors organiser une mobilisation des énergies de tous et de chacun d’un niveau comparable à la pulsion de mort qui a poussé, au siècle dernier, des millions d’êtres humains à s’affronter dans les plus grands carnages que l’histoire ait connus. Mais il s’agira cette fois d’un élan collectif vers la vie, vers plus de conscience et d’harmonie. Cependant, à la suite des multiples échecs du passé, nous savons que nous devrons aussi nous méfier. Nous méfier tout d’abord de l’oligarchie régnante qui semble avoir fait, une fois de plus, « le choix de la catastrophe » plutôt que de renoncer à ses privilèges [8].

Prendre garde ensuite à ces psychopathes qui surgissent toujours dans les périodes troublées et tentent d’entraîner la multitude sur des chemins mortifères.

Il nous faudra être plus clairvoyants que par le passé dans le choix des personnalités ou des groupes qui seront en charge de l’inévitable délégation des pouvoirs. Nous avons des exemples indiscutables à notre disposition : le mahatma Gandhi, le pasteur Martin Luther King qui parvinrent sans démagogie, en respectant l’éthique la plus stricte, à mobiliser des millions de personnes à leurs côtés. Ces personnages que nous aurons choisis, il nous faudra aussi les protéger. Les protéger tout d’abord contre eux-mêmes car, soumis sans répit à des pressions considérables, l’esprit humain peut s’égarer ou s’effondrer. Ainsi, suivant les témoignages de son entourage, le pasteur King était-il, au moment de son assassinat, dans un état de grand épuisement psychologique.

Les protéger aussi afin qu’ils ne subissent pas le sort tragique de nombre de leurs prédécesseurs.

 En conclusion :
L’avenir de l’humanité est entre nos mains

Au terme de ce texte, on constatera sans surprise que l’avenir demeure indéchiffrable, toutes prévisions plus précises étant du domaine de la pure spéculation. Une certitude pourtant peut nous conforter : depuis plus de 2.000 ans, philosophes, puis plus récemment sociologues et psychanalystes, s’attachent à sonder les profondeurs de l’esprit humain, à définir des règles éthiques qui permettent à notre l’espèce d’atteindre enfin la maturité. Nous avons donc entre nos mains toutes les connaissances nécessaires pour que surgisse une nouvelle Renaissance fondée sur un niveau supérieur de conscience. Il nous revient maintenant d’agir en sorte que ces penseurs hors du commun n’aient pas œuvré en vain.


[1Voir aussi Sophie Maloberti et Bernard Blavette Écolo, Nicolas Hulot ?, GR 1195 (Mars 2018). La version originale de l’appel est consultable en anglais sur le site de la revue Biosciences et en français sur le site de France culture.

[2Bruno Latour, Où atterrir ?, éd. La Découverte, 2017.

[3Jean-Pierre Dupuy, Pour un catastrophisme éclairé - Lorsque l’impossible est certain, éd. du Seuil, coll. Point/Essais, 2002.

[4Sur ce thème lire Ciel et espace, la revue de l’Association Française d’Astronomie, parution de mars/avril 2018 : Où sommes-nous ? La carte et le territoire cosmique. Vertige garanti !

[5Lire Jean-Marie Pelt, Les langages secrets de la nature, éd. Fayard/Le livre de Poche, 1996.

[6Lire Bernard d’Espagnat, Une incertaine réalité, éd. Bordas, 1987.

[7Bien entendu, je ne peux développer ici la notion de « connaissance intuitive » dans toute sa richesse.
J’ai particulièrement mis en avant la notion de « ressenti » qui me semble adaptée à nos problèmes contemporains puisqu’elle débouche directement sur l’action.

[8Nous reviendrons sur ce point très important.


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