Face au chômage qui s’impose et qui augmente, la question a été
posée : que faire
Le travail est un bien qui diminue et il faudra bien accepter de le
partager. La réduction des horaires va dans ce sens, mais elle
n’est pas la panacée.
Si le travail manque, les moyens de vivre, donc de consommer, devront
être assurés à tout le monde. Aussi, le salaire
ne sera plus uniquement associé à un travail.
Les personnes présentes ont insisté sur la nécessité
de deux actions essentielles : mobiliser les consciences et déculpabiliser
les chômeurs. La première pour informer et faire prendre
conscience de la situation ; la seconde pour permettre aux chômeurs
d’être reconnus, parce que leur situation est le résultat
de l’échec de la société et non le leur.
Ces réflexions furent émises au cours de la réunion
d’un organisme intitulé « Rubrique des Herbiers »
(Extrait de « Ouest-France », Edition de Vendée, 8 fév. 1982).
Transmis par Georges GILET