Une autre société
par
Publication : mai 1982
Mise en ligne : 27 janvier 2009
Lorsque les socialistes prirent le pouvoir, la crise datant de 1974,
maintenait sa vitesse de croisière et, jusqu’à présent,
rien ne permet de penser que le nouveau gouvernement parviendra à
redresser la situation.
Il ne réussira dans son entreprise qu’en sortant du système,
c’est-à-dire en se tournant définitivement vers un autre
type de société et non pas en apportant quelques réformes
à l’intérieur d’une économie capitaliste.
En rien responsables du déficit de la Sécurité
sociale les travailleurs devront payer. Dans le même temps le
chef de l’Etat exonère les oeuvres d’art de l’impôt, se
privant ainsi des moyens de renflouer les caisses de chômage.
Pour combattre le mal dont souffre notre économie de profits
et de privilèges il n’existe qu’un seul remède : distribuer
le revenu national de manière différente.
L’idée de la réduction du temps de travail, avec pour
effet la diminution des bénéfices des patrons, doit entrer
dans une phase active. La réduction d’une heure de la semaine
de travail n’apportera rien de positif sur le plan de l’emploi car les
patrons réorganiseront leurs services et remplaceront les hommes
par des machines.
Il faut obtenir, dans les plus brefs délais, la semaine de 35
heures ou de 30 heures, vouloir un mode de vie différent et apporter
ainsi la réponse à la nécessité de transformation
d’une société afin que disparaisse l’injustice.
Tout autre projet ne conduira qu’à l’échec. Mais, pour
aller vers ce type de société, une révolution doit
s’effectuer au niveau des mentalités. Ceci est une autre histoire.